07/06/2007
Sans répis
Il s’en est fallu de peu.
J’aurai pu ne pas la voir, ne pas y repenser
S’il n’y avait pas eu cet arbre.
Ni ce parfum, encore.
Tout est revenu d’un coup,
Aussi frais qu’hier.
Les lisières du lit, chargées de mains crispées,
Et ce couteau si dur à voir. Tout.
Puis la musique.
Elgar, et ce chemin fait en arrière,
La tête entre les barreaux.
Et la fièvre de l’apaisement.
Interminable, rouge,
Insensé, indispensable.
Il faut tout arrêter.
Mais comment fait-on ?
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