17/04/2009
Comprendre ce qui nous met hors de nous, la soluce ?
Quelques trois semaines après avoir posé une question qui m'intéressait sur les causes de ce qui peut nous mettre hors de nous, ou plus précisément sur le mécanisme interne qui entre en jeu et engendre le fait de nous mettre hors de nous, je vais essayer d'apporter une réponse, du moins celle à laquelle je suis parvenu.
Mon intérêt porte bien sur le fondement interne de ce mécanisme et non sur toutes les explications plus ou moins judicieuses mais principalement superficielles (c'est-à-dire qui en reste à la surface visibles de nos comportements) qu'on peut y voir. Ne pas être à l'aise avec sa sexualité, les endoctrinements des uns ou des autres, tous ces éléments proposés en commentaires de mon dernier billet peuvent certes être proposés pour expliquer les réactions violentes observées dans le récent débat autour des propos du pape sur l'usage du préservatif, mais elles me semblent très insatisfaisantes. Les gens sont endoctrinés ? Et alors ? Pourquoi cela explique-t-il qu'ils se mettent hors d'eux ? Ils ont peur de la sexualité ? Mais certains dans ce cas ont plutôt tendance à s'inhiber non ? Il me semble donc qu'il faut chercher ailleurs. Si on en reste à la surface des comportements on ne comprend rien qui soit vraiment efficace et qui puisse être utilisé pour aider ou résoudre des difficultés.
Incise, si vous le voulez bien. Lorsque j'ai laissé mon dernier billet je me suis dit : "Tiens, ça fait très chic cette chose. Je pose une question qui me semble assez importante parce qu'elle est liée à un fondement de comportement, un truc qui nous touche tous, et je pars en laissant tout juste quelques commentaires à ceux qui font des propositions, essentiellement pour dire qu'à mon avis ils se trompent et ne voient pas l'essentiel. En procédant ainsi je me positionne comme une sorte de spécialiste qui se retire dans sa grotte pour réfléchir et dispenser suite à cette retraite le résultat de ses pensées, résultat que les autres ne trouveront pas. Je me singularise et me mets au-dessus des autres. Je me donne de l'importance. Mon message c'est un peu : "Ne vous inquiétez pas je vais revenir et nous éclairer tous parce que j'aurai la réponse." Si vous avez bel et bien eu ce sentiment (ou peut-être de façon atténuée), c'est que vous êtes sensibles aux postures et donc des proies faciles pour être manipulées intellectuellement. Fin de l'incise.
J'en viens maintenant à ma réponse (qui n'a rien d'une idée de spécialiste et n'est que MA réponse - même si je la trouve cool). Ce qui m'intéresse donc, c'est de comprendre ce qui nous met hors de nous. J'utilise cette expression "hors de nous" à dessein. Ce n'est pas la colère qui m'intéresse, celle-ci pouvant parfois s'exprimer de façon froide et contrôlée. Etre hors de soi, c'est être dans un état où l'on va au-delà de ses comportements sociaux habituels, c'est être hors de ce que l'on est en temps normal. Il y a une notion de non maîtrise ici, c'est un comportement que l'on ne peut retenir, issu d'une émotion qui nous submerge. Cette seule remarque suffit à mon sens à rejeter les explications du type de celles évoquées plus haut, qui restent au niveau de comportements n'excluant pas la maîtrise des choses.
Pour trouver mon explication je me suis demandé ce qui pouvait personnellement me mettre hors de moi. J'ai aussi posé la question à des personnes autour de moi pour rassembler quelques exemples. De mon côté, j'en ai deux : les problèmes informatiques soudains et auxquels je ne trouve pas de solution rapide, et les enquiquinements administratifs. En général ces situations me font devenir insupportable. J'y ajoute deux situations types : les transports communs bloqués (ou plus généralement notre comportement en voiture), et donc, puisque c'était le sujet de départ, les débats politiques ou sur des sujets de société (tout le monde sait que parler de politique entre amis est souvent cause de grosses disputes). La question est : qu'y a-t-il de commun entre toutes ces situations ? Et bien la première réponse est justement, à mes yeux, le type de nervosité extrême dans laquelle elles nous plongent, et j'ajoute un deuxième point commun : la cause interne de cette nervosité extrême.
En bon disciple de Laborit j'ai débord pensé à l'inhibition de l'action bien sûr, comme source de tout cela. Je voyais vaguement comment utiliser cette notion pour expliquer mes cas personnels ainsi que celui des transports, mais je ne voyais pas comment l'intégrer dans nos comportements lors de débats politiques. Car dans ces cas-là on ne se trouve pas en situation d'inhibition de l'action. On ne nous empêche pas de nous exprimer, ni d'agir en fonction de nos opinions (les meilleurs d'entre vous ont déjà un sourcil levé - vous avez vu, je continue dans la posture puisque je sais désigner qui sont les "meilleurs d'entre vous", vous avez le sentiment en me lisant que je suis intelligent ? décidemment vous êtes incorrigibles). Lorsque l'on dit que l'on est favorable à la distribution et à l'usage des préservatifs, on n'a pas d'oiseau de proie au-dessus de sa tête prêt à fondre sur soi pour nous dévorer et qui nous fait nous immobiliser en attendant que la menace passe. Pourquoi serions-nous alors en situation d'inhibition de l'action ? En fait on n'y est effectivement pas, du moins pas encore.
C'est en lisant un petit cahier très sympathique sur la notion de lâcher prise (*) que j'ai eu mon idée. Plus exactement en arrivant sur la page intitulée : "Lâcher prise du désir de contrôle sur les autres et l'environnement !" Il me semble que la notion centrale que je cherchais est là : le désir de contrôle sur les autres et sur l'environnement. C'est elle qui constitue à mon sens le fondement de nos comportements lorsque nous sommes hors de nous. Pour être plus clair, je crois que nous met hors de nous tout ce qui contribue à nous priver de nos moyens de contrôle sur ce qui nous entoure. Ou encore, tout ce qui nous prive de nos moyens de contrôle sur ce que nous allons devenir dans un délai que nous savons concevoir.
Expliquons sur cette base chacun des exemples évoqué plus haut. Mes exemples personnels d'abord. Les soucis informatiques impromptus dont on ne comprend pas l'origine. Vous savez, ce document Word qui se ferme tout seul sans crier gare sans conserver vos dernières modifications, au moment où vous deviez l'imprimer pour le rendre à votre responsable et alors que vous êtes déjà en retard. Vous étiez sous tension, et à ce moment là vous explosez de rage contre la machine. Le plus insupportable c'est que vous ne pouvez rien y faire. Vous êtes définitivement en retard et il y a peu de chance que votre responsable vienne admonester votre ordinateur à votre place. Vous êtes coincé. Dans cette situation vous n'avez plus le contrôle sur rien. Ni sur votre document qui a disparu de votre ordinateur, ni sur la réaction que va avoir votre responsable envers vous. Vous êtes alors plongé dans une situation d'attente en tension, sans moyen d'agir pour modifier le cours des choses ou vous assurer qu'elles vont vous être favorables. Vous vous retrouver en situation d'inhibition de l'action.
Idem concernant les tracasseries administratives, en tout cas pour ce qui me concerne. Je suis nul pour traiter ces choses. Je n'ai absolument aucun réflexe pour les gérer et lorsqu'elles arrivent c'est pour moi insupportable. Il faut faire 36 démarches dont on ne sait parfois pas où elles vont s'arrêter, pour arriver à un résultat que je juge presqu'invariablement totalement sans intérêt (obtenir un document, avoir un signature en bas d'un papier, etc.). Je vois ces choses comme des empêchements de vivre ma vie comme il me plaît et de mettre dans mon temps ce qui me convient. C'est une agression sur la façon dont j'entends fonctionner, quelque chose qui m'est imposé de l'extérieur, que je n'ai pas choisi, et qui me semble ne rien m'apporter. Désagréable parce que je n'ai pas le choix, et que si je ne le fais pas les choses vont être pire. Je peux être particulièrement mauvais dans ce genre de situation.
Concernant les transports, cela mérite des développements que je ferai peut-être une autre fois, tant ce travers se voit régulièrement. Nous sommes très nombreux à nous énerver facilement lorsque nous sommes bloqués dans les transports en commun, ou plus simplement quand nous conduisons. Dans le premier cas l'explication est toute simple puisqu'effectivement nous sommes alors privés très clairement de tout moyen de contrôle sur ce qui se passe. Un incident technique à obligé la rame de métro à s'arrêter au milieu des voies, nous n'y pouvons pas grand chose. Et cela nous met de façon immédiate en situation d'attente en tension. Aucun moyen de savoir quand le train va repartir (même si souvent on se doute qu'il va repartir pas très longtemps après), ni d'agir en quoi que ce soit pour modifier le cours des choses. On ne peut qu'attendre et subir en espérant un dénouement rapide. Idem en voiture, puisque ce qui se passe sur la route ne dépend pas que de nous. C'est pour cette raison que nous sommes souvent sujet à des comportements d'énervement envers les autres conducteurs. Parce que leur seule présence sur la route nous prive du contrôle complet du déroulement des choses. Ils décident eux aussi de ce qui nous arrive et de ce que nous devons faire et nous ne pouvons rien changer à cet état de fait.
Venons-en maintenant au cas des débats politiques ou touchant à des sujets de sociétés. L'explication ici est plus subtile. En effet, de prime abord on ne voit pas bien en quoi une quelconque notion d'inhibition de l'action ou d'attente en tension peut intervenir. Au contraire le problème semblerait plutôt que dans ces débats les protagonistes ont trop souvent du mal à se retenir ! Alors pourquoi s'énerve-t-on parfois autant dans ce type de discussions? Pourquoi en venons-nous à de tels débordements ? Comment des individus qui agissent de façon mesurée en temps normal peuvent-ils en venir à des comportements violents à partir de simples discussions de société ? L'explication de ce cas me semble au final être la plus intéressante car elle nous oblige à comprendre, au-delà même du fonctionnement de l'inhibition de l'action, le fondement de nos mécanismes comportementaux.
Que voit-on s'affronter au juste dans un débat de société ? Des visions de la société qui sont différentes, parfois qui sont opposées. Et que sont ces visions de notre société pour chacun d'entre nous ? Elles sont essentiellement nos réponses à des expériences vécues. Notre vision du monde qui nous entoure est le résultat des croyances que nous avons construites suite aux événements que nous avons vécus, ou que notre entourage nous a inculquées suite aux événements qu'eux ont vécu, ou qu'ils ont apprises de leur entourage, etc. Pour en donner quelques exemples illustratifs rapides, après avoir observé l'inaction de ses parents alors qu'il est en danger un enfant pourra acquérir la croyance que le monde est un milieu dangereux où personne ne peut nous aider à affronter les événements, lors qu'un autre qui verra ses parents l'entourer naturellement d'affection développera la croyance que le monde est bienveillant et qu'il peut compter sur autrui pour le soutenir lorsqu'il en a besoin.
Ces croyances fondent notre façon d'agir et de répondre aux sollicitations de notre environnement, et elles sont ajustées en retour en fonction de nos nouvelles expériences et des résultats de nos actions. C'est ainsi que nous développons nos stratégies de vie (on pourrait dire de survie). Ces stratégies s'établissent sur plusieurs plans : répondre à nos besoins vitaux (boire et manger principalement), assurer notre reproduction, et dans la mesure du possible maximiser notre bien-être, tant physique que psychique. Pour cela l'homme a trouver un mode de fonctionnement qu'il applique invariablement : rechercher la dominance sur les autres. Dans le monde animal, l'individu dominant est souvent celui à qui les autres laissent la meilleure part du repas, et qui a accès aux femelles le plus facilement pour se reproduire (historiquement, l'individu dominant est un homme, et aujourd'hui encore celui-ci perpétue des comportements qui maintiennent sa position d'individu dominant dans nos sociétés - abusivement qualifiées de modernes puisqu'elles ne le sont que d'un point de vue technologique, mais c'est un autre sujet). L'homme fonctionne sur un mode largement comparable. Ce point a été amplement développé par Laborit et je l'ai relayé dans plusieurs billets, par exemple ici.
Si l'on en revient donc à nos fameux débats de société, les modèles que nous avons chacun en nous et que nous affrontons les uns aux autres sont les réponses que nous avons intégrées en nous, qu'elles soient directement héritées de notre entourage ou construites suite à nos expériences personnelles, afin de répondre au mieux aux situations dans lesquelles nous pouvons nous trouver. Ces modèles correspondent donc aux outils personnels, notamment comportementaux, que nous avons développés pour contrôler notre environnement, nous assurer qu'il nous procure ce dont nous avons besoin, et plus largement que nous dominons ainsi les événements pour maximiser notre bien-être par un accès facilité aux gratifications existantes dans notre milieu. Et cela concerne aussi bien les aspects pratiques de notre existence que ses aspects intellectuels, voire spirituels. Sur ces plans là, c'est en effet notre bien-être psychique que nous recherchons, comme le fait d'être reconnu par le groupe social dans lequel nous sommes nés et qui valorise chez les uns la performance individuel, chez les autres le sens artistique, etc. Nos croyances sociales vont par exemple correspondre à celles de ces groupe afin d'y être bien accepté. La place de ce bien-être psychique dépasse d'ailleurs à mon avis celle de notre bien être physique. Mais ce point mériterait d'être développé une autre fois.
Ce qui est donc mis en jeu dans le cadre de ces débats est donc bien notre faculté de contrôler notre environnement, du moins notre faculté future de le contrôler. Car si les valeurs de ceux auxquels on s'oppose sont celles qui l'emportent, alors le mode de comportement que nous avons mis en place pour maîtriser notre monde n'aura plus aucune force, et nous perdrons donc les moyens de contrôle que nous espérions avoir développés. Cela se couple exactement, et selon le même fondement, au sentiment d'infériorité intellectuelle ressenti lorsqu'on "perd" un débat (la seule appréhension à perdre un débat, qui est plus que largement répandue chez nous, indique bien que l'objectif de chacun est plus de pouvoir y gagner la dominance sur les autres que de développer plus avant sa vision des choses). Et c'est pour cette raison exacte que nous, malgré les grandes valeurs dont nous parons nos postures intellectuelles, nous réagissions très majoritairement aux sujets qui nous touchent de façon personnelle, plus qu'en fonction de leur importance intrinsèque. Parce que c'est sur ceux-ci, et seulement sur ceux-ci, que nous avons conscience d'engager notre mode personnel de maîtrise du monde qui nous entoure.
Maintenant que cette explication est donnée, comment peut-on avancer un peu sur ces points à titre individuel et trouver des solutions pour ne pas nous mettre hors de nous dans ces situations ? Et bien la réponse je l'ai trouvée tout bêtement dans le cahier auquel j'ai fait référence plus haut. Il s'agit d'un cahier d'exercices de lâcher-prise. L'idée est là, dans le lâcher-prise, l'acceptation de ne pas tout contrôler à tout moment et en toute circonstance. Dans un débat de société, ce qui permet que les protagonistes n'en viennent pas aux mains, c'est le détachement, le recul qu'ils parviennent à avoir par rapport à la discussion en cours. Le lâcher-prise est ce qui permet de s'ouvrir à l'opinion des autres, à l'écouter, et à l'intégrer à notre réflexion. Au contraire, si l'on se crispe sur ses arguments, la discussion en plus d'être parfaitement stérile peut évoluer vers un affrontement de plus en plus violent.
La difficulté bien évidemment est qu'il est ardu de lâcher-prise sur des sujets qui nous affectent de façon personnelle et qui engagent nos croyances les plus profondes. C'est notre personnalité que l'on met alors en jeu. Mais l'idée de lâcher prise ne nécessite pas d'abandonner notre identité pour le seul bénéfice d'une discussion sans heurts. Ce n'est pas renoncer à nos convictions les plus importantes, mais seulement remettre à leurs places leurs implications et les conséquences des désaccords qu'elles peuvent provoquer. C'est comprendre que ces conséquences ne sont pas absolues, universelles (elles ne concernent pas tout le monde mais seulement les personnes impliquées dans le débat), ni définitives, qu'une réconciliation future reste possible, et qu'un désaccord sur un seul sujet de société ne doit pas induire une opposition globale des intervenants (c'est sur ce point que le débat politique est trop souvent miné).
Mais le vrai problème de fond reste : quelle stratégie de vie trouver, pérenne, efficace pour tous et qui ne passe pas par la recherche de dominance ? La réponse à cette question constituerait une immence révolution humaine, révolution qui à mon avis devra avoir lieu un jour ou l'autre si l'humanité ne veut pas disparaître trop prématurément.
* Petit cahier d'exercices du lâcher-prise de Rosette Poletti et Barbara Dobbs aux éditions Jouvence.
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Commentaires
J'imagine que cette faculté qu'on peut avoir de se mettre hors de soi a du servir à mobiliser toutes nos ressources en cas de danger imminent, un peu comme le comportement moutonnier des herbivores leur permet de se sauver quand l'un d'entre eux à capté une menace
Tu montres bien que cette faculté est utilisée pourtant dans des cas (apparemment?) futiles. Peut être pour lâcher prise faut il en effet prendre conscience de la futilité et de l'absence de menace réelle
A noter que j'imagine ici que c'est notre besoin de protection plutôt que notre besoin de domination qui est menacé. Le fait que cette tendance à être hors de soi soit plus masculine que féminine pourrait prouver que j'ai tort. Mais pas forcément!
Écrit par : verel | 17/04/2009
Vérel
Je n'envisageais pas le fait de se mettre hors de soi comme une faculté, je l'aurai dit de la colère qui sert notamment à faire peur et donc à se protéger. Mais vous avez sans doute raison, tant la barrière entre les deux est souvent mince.
Sur le besoin de protection, ce n'est à mon avis qu'un des aspects de notre besoin de survie, le besoin de sécurité physique si vous préférez. Et qui lui aussi se garantit par la dominance (qui n'est pas un besoin mais plutôt une stratégie)
Écrit par : pikipoki | 17/04/2009
Par hasard je vien de lire cela qui trainait chez moi
http://www.non-violence-mp.org/education/petitlivre.htm
un livre pour enfant sur la violence
Il développe différentes causes qui me rende violent (et dans certains cas hors de moi)
Et je lis
"quand on décide de tout à ma place = on ne se sent pas chef de sa vie"
cela s'applique bien à tes exemples matériels
Et plus loin
"quand on est sur d'avoir raison" que je relies à "quand on ne sait pas comment dire"
Mon point de vue sur une question politique (par exemple le préservatif) peut devoir beaucoup plus à des sentiments profonds qwu'à un raisonnement charpenté, et face à une contradiction sur ce point, mes sentiments réagissent plus vite et plus fort que ma raison
Le livre donne des conseils pour maîtriser sa violence mais l'idée est évidemment d'abord de mettre des mots dessus
Écrit par : verel | 19/04/2009
Le contrôle de la violence ne conduit pas à de bons résultats. Cumul des déversements d'agression dans les situations les plus invraisemblables. J'ai réfléchi à la manière de lutter contre l'agression physique de l'homme sur une grande échelle. Aucune des solutions existantes ne fonctionnent pas pour moi.
Écrit par : Mr. People Search | 29/05/2009
Amis croisés au fil des blogs qui portent l’idée que la politique n’est pas une machine à fabriquer des histoires et à formater des esprits,
Vers quel horizon inéluctable fuyons-nous ?
La montée explosive du chômage devient incontournable, le nier ou en faire porter le chapeau à d’autres ne sert à rien.
Sommes-nous en mesure de créer une mobilisation autour de ce phénomène, cause de dérèglements majeurs ?
Trois «orientations»:
*Comment former et motiver les demandeurs d’emploi, présents ou à venir, pour qu’ils se portent en direction des secteurs où la demande d’emplois va monter ?
*Comment optimiser les processus de création des vrais emplois ?
*Comment intégrer les laissés pour compte les plus atteints ?
Tout le reste est secondaire.
Ces trois orientations peuvent constituer le cœur de l’action militante, à condition de croiser ceux qui sauront chiffrer et financer ces actions, sans hypothéquer l'avenir.
Trop vieux et trop fatigué pour espérer voir les fruits d’une telle action, je fais cette note pour les plus jeunes afin qu’ils arrêtent leurs marches vers l’inutile, domaine où les «vieux» de gauche ont excellé.
Écrit par : Jean RAMBERT | 14/07/2009
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