01/12/2005
Pensée au matin
Enfin un nouveau billet sur la gestion du stress. je dois dire qu'il va désormais m'être difficile d'en ajouter beaucoup. En effet la gestion du stress, si elle est une discipline riche offre toutefois moins matière a disserter que l'actualité par exemple qui par définition apporte régulièrement de nouveaux sujets. Avec les billets que j'ai déjà rédigé dans ce domaine donc, j'ai un peu l'impression d'avoir fait le tour de l'essentiel, et ce que je pourrais ajouter serait plus de l'ordre de la reformulation. J'invite donc mes lecteurs intéressés par la question à s'en retourner vers mes anciens billets, ou s'ils le souhaitent à m'adresser des demandes spécifiques sur tel ou tel point. Je n'aurais peut-être pas toujours la connaissance suffisante pour les aborder de façon complète, mais je ferais de mon mieux et cela permettrait un échange certainement très intéressant.
Aujourd'hui, ce n'est pas un billet de fond que je propose, mais plus une suggestion, une idée à mettre en pratique et qui permet d'orienter sa vie de façon positive et joyeuse. Je l'ai déjà reprise sur mon site de gestion du stress dans la rubrique "friandises", et cette idée vient de la lecture d'un livre de Richard Carlson intitulé, Ne vous noyez pas dans un verre d'eau (un livre intéressant et que je conseille, même si pour ma part je ne reprends pas les idées rattachées à la croyance en Dieu, puisque je ne suis pas croyant).
Une des meilleures façon de bien commencer sa journée c'est, juste au moment où vous vous levez, quand vous êtes encore assis sur votre lit avec ces quelques vapeurs de rêves qui s'accrochent encore à vous, de penser à quelqu'un, et de lui adresser par la pensée un message de sympathie, d'amour. Cela peut être n'importe qui, une personne proche, un ami, un collègue, un inconnu croisé la veille et dont le visage vous revient. Ce qui compte, comme toujours, c'est la profondeur et la sincérité de votre démarche. Si vous ne sentez pas vraiment en vous résonner le message de votre pensée, alors c'est inefficace.
Une fois que vous avez trouvé la personne, vous lui envoyez une message du type: "je te souhaite une très bonne journée, pleine de joie et de bien-être". Le mieux c'est que vous trouviez vous-même la formulation qui vous convient, qui peut bien sûr changer selon la personne à qui vous adressez votre message. Laissez aller votre spontanéité pour cela, elle fera très bien les choses. Cela permet de démarrer sa journée sur un sentiment positif, et ainsi de se conditionner en quelque sorte à être plus heureux, plus léger, et également plus attentif aux autres. Et peut-être vous apercevrez-vous parfois de ce que vous avez oublié de dire aux gens de vive voix ...
P.S: certains penseront peut-être que cette idée est un peu trop parfumée à l'eau de rose. Mais prenez le temps d'y réfléchir. C'est pour vous.
11:55 Publié dans Un peu de développement personnel | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
ouais, ouais, ouais, ouais, ouais....
Écrit par : Paxatagore | 03/12/2005
Désolé de mettre ça ici, mais il ne semble plus possible de le mettre à la suite du texte qu'il interroge :
Tu dis dans l'imprécis de téléologie :
"Je ressens de la tristesse lorsque j’apprends un drame à l’autre bout du monde parce que je reconnais en celui qui souffre de ce drame quelqu’un qui m’est semblable et avec qui fondamentalement je partage une même nature."
Mais alors serais-je moins humain parceque, et je ne suis pas le seul, je ressens plus vivement et plus douloureusement de la tristesse et de l'émotion à la mort d'un animal tué par un homme que dans le cas contraire ?
S'agit-il, pour toi, d'une misanthropie ordinaire, d'une frustration ? Ou y-a-t-il un écueil à vouloir rendre réel un sentiment d'humaine fraternité dont la beauté est surtout abstraction esthétisante... ?
Lévinas s'y trompe-t-il d'ailleurs en convoquant le visage dans la conscience désirante de l'autre ?
Écrit par : Baal | 04/12/2005
Oui je n'arrive pas à réouvrir les commentaires qui ont déjà été fermés. Je vais chercher encore un peu si c'est possible.
Pour vous répondre sur le fond, enfin sur ce que je comprends, c'est-à-dire seulement votre première question.
Dans L'insoutenable légèreté de l'être, Kundera indique qu'on peut véritablement connaître le fond d'un homme en observant son comportement avec un être incapable de se défendre. Et il prend l'exemple d'un animal que l'on pourrait torturer, sans que celui-ci ne puisse répondre à cette violence. Pour Kundera, cette observation permet de découvrir le vrai fond d'une personne.
En ayant cette idée à l'esprit je peux comprendre l'émotion suscitée par la vue d'un animal tué par un homme.
Toutefois, je ne peux comprendre comment la violence inverse ne soulèverait pas une peine encore plus grande. Et oui j'y vois une forme indéniable de mysanthropie. Comprenez bien ici que ce n'est pas vous que je stigmatise, mais le comportement que vous rapportez (vous n'êtes pas ce que vous faites). Je crois que derrière cette absence d'émotion devant un homme qui se fait tuer par un animal il y a l'oubli de sa nature humaine, de sa similarité à nous.
En fait j'imagine que ce qui fait que certains ressentent peu voire pas d'émotion en voyant un homme se faire tuer par un animal, il y a le fait qu'on perçoit l'homme comme toujours capable de se défendre. Il n'est pas faible, et c'est seulement en partant de cette force supposée qu'on ets moins enclin à souffrir avec lui. C'est bien connu, les faibles nous plaisent toujours plus, ne serait-ce que parce qu'ils nous offrent la possibilité de nous situer au dessus d'eux. Mais cette réaction ne va pas au-delà des apparences, et c'est là où elle se fourvoie.
(je me demande si je suis bien clair...)
Écrit par : pikipoki | 05/12/2005
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