11/07/2006
Lieu-commun perd un membre
Moi. Je viens d'en faire part au collectif lieu-commun, j'ai décidé de quitter l'aventure. Je ne me suis pas fait aggresser par un membre, je vous rassure, c'est juste qu'à mon avis il était temps, et peut-être même aurais-je dû le faire plus tôt. Si j'ai tardé c'est probablement qu'il n'est pas très évident de laisser comme ça une expérience qui me permettait de cotoyer des gens d'un très bon niveau, et par laquelle je me sentais moi-même tiré vers le haut.
Mais voilà, ce que j'ai proposé ici depuis le lancement du collectif n'a que peu souvent eu le niveau que je me fixais pour que ma participation ne soit pas ridicule. Il y a trop de décalage entre ce que je propose et ce que les autres font, et je crois d'ailleurs que ça affaiblit le blog lieu-commun, ce qui est dommage. Ce qui me dérange le plus, c'est le sentiment de passer pour un usurpateur, comme si ma participation était un peu volée. Ca me donne une impression de malhonnêteté intellectuelle que je ne veux pas faire perdurer.
Sans doute les questions que je me pose sans cesse sur moi-même et sur le regard des autres interviennnent-elles dans cette décision, mais pourtant je ne crois pas qu'elle soit mauvaise. Bien sûr je vais perdre en fréquentation, mais la raréfaction de mes billets a de toute façon déjà très largement entamé mon petit lectorat, et après tout l'objectif n'est pas de battre des records d'affluence.
La suite? J'aimerais vraiment trouvé le temps et le courage de faire ma série sur Laborit. Pour l'instant pour être franc, je ne l'ai même pas entamée, mais je tiens beaucoup à un billet dont l'idée principale est déjà très claire dans ma tête. Cela devrait nous mener jusqu'à la fin de l'été. Ensuite, nous verrons.
D'ores et déjà je voudrais dire merci à ceux qui me lisent toujours et qui peut-être, s'impatientent déjà de l'avenir de mon blog. C'est chic :o)
12:50 Publié dans Un peu du nombril des blogs | Lien permanent | Commentaires (14) | 
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Commentaires
Impatients ?
Ben oui, un peu : des promesse, des annonces et toujours pas les grands billets annoncés.
(En même temps, je suis peut-être mal placé en ce moment pour faire ce genre de reproches...)
Écrit par : aymeric | 11/07/2006
Tu ne nous laisses même pas le temps de te retenir !
Écrit par : koz | 11/07/2006
Un scrupule qui vous honore et qui incitera au moins un lecteur (venu à la lecture régulière des blogs par un autre collectif, celui de Publius sur l'Europe) à se pencher sur vos réflexions...
Écrit par : Sparky | 11/07/2006
Ah non Pikipoki ! Ce n'est pas possible, il faut arrêter avec ce complexe du blogueur !
J'ai déjà eu l'occasion d'en parler avec Somni. A part certains blogueurs à la fréquentation démesurée, nous avons tous la sensation de faire quelque chose de moyen, qui n'est pas à la hauteur de ce que font les autres. Je souffre aussi de ce complexe.
Que tu partes sur un désaccord avec la "ligne éditoriale" (qui n'existe pas) de Lieu-Commun ou à cause d'un coup de boule à la poitrine d'un de nous d'accord, mais pas pour ce motif. Tu es au niveau !
Donc, je m'oppose formellement à ton départ.
Écrit par : François - Droit administratif | 11/07/2006
Reste avec nous!
Écrit par : Verel | 11/07/2006
Ce serait mieux pour tout le monde que tu restes.
Écrit par : éconoclaste-sm | 11/07/2006
L'annoncer publiquement, comme ça, pour brûler ses vaisseaux... Il est où déjà le billet sur l'orgueil? ;-) Allez, Piki, s'il-te-plaît, ne pars pas!
Écrit par : François Brutsch | 11/07/2006
Et ben punaise, merci les gars.
Bon et ben je vais donc devoir faire un demi-tour sur place et rester avec vous après tout ça (vos messages ici et ailleurs).
Et puisque François de DA en parle, je vais faire un billet sur le complexe du blogueur !
Écrit par : pikipoki | 12/07/2006
Mais vous n'avez pas compris, piki, c'est notre Zidane à nous... Il annonce qu'il se retire du collectif pour qu'on le supplie de rester. Et ça marche. Quel fin psychologue ce piki!
Content néanmoins que tu restes sur la barque... Tu sais, moi non plus, je ne me sens pas à la hauteur de certains de nos illustres membres, mais c'est en cotoyant l'excellence que l'on peut tenter de s'en rapprocher:-)
Écrit par : Krysztoff | 12/07/2006
Ah oui, reste Pikipoki, c'est le charme de Lieu Commun qu'il y ait une diversité, pense aux malheureuses dans mon genre qui préfèrent les émotions et les rencontres humaines aux profondes analyses des "élites" supposées : souvent, on ne les lit pas, faute d'y comprendre couic, au mieux on les admire de loin avec une pointe d'agacement (voire de jalousie!).
Vive les billets imparfaits et rares derrière lesquels on sent une personne humaine, avec ses questions, ses doutes, ses trucs à elle qui la rendent unique et jamais, jamais "moyenne" !!!
(et c'est aussi pour ça que j'aime beaucoup Swissroll!)
Écrit par : samantdi | 12/07/2006
J'attends ce billet avec impatience !
Écrit par : François - Droit administratif | 12/07/2006
Je me réjouis déjà de pouvoir ajouter dans les commentaires mes propres considérations sur le complexe du blogueur!
Écrit par : François Brutsch | 12/07/2006
Belle modestie, les réflexions sur la condition du blogueur sont trop rares sur la blogosphère, et ce billet accompagné du "complexe du blogueur" confirment que c'est néanmoins possible, et tant mieux.
Le logo lieu commun est toujours présent dans la colonne de droite... ça fait un petit décalage avec votre décision de le quitter (ce lieu commun).
Cependant je viens de découvrir ce blog grâce à lui, et je vais du coup pouvoir suivre la série sur Laborit!
Bonne continuation.
Écrit par : John Mohune | 31/08/2006
@John
En fait si vous lisez le billet sur le complexe du blogueur, vous verrez, et d'ailleurs je l'indiquais déjà ici en commentaire, que j'ai fait la girouette et décidé de finalement rester dans le collectif après les cris de désespoir que poussèrent mes camarades à l'annonce de mon départ. Ca a dû passer pour un caprice, mais en fait ils m'ont suffisamment (et agréablement) surpris pour qu'il me semble bon de rester.
Écrit par : pikipoki | 31/08/2006
Les commentaires sont fermés.