30/08/2006
Ecrire sur Laborit, c'est laborieux
Avec deux bons mois de retard, ce qui confirme ma tendance à la procrastination (un mot qui fait partie de ceux que tout bon blogueur doit avoir écrit au moins une fois dans un post s’il veut être reconnu par ses pairs), j’entame ma série concernant Henri Laborit. Au-delà de ladite tendance à la prostri, crospi, straco à la flemme, qui me caractérise encore trop souvent, je dois tout de même dire pour ma défense, que ce retard est en partie dû au fait que la production de quelque chose d’à peu près potable sur le sujet nécessite un travail plus que conséquent. Et que donc, cette série risque de ne prendre fin que dans pas mal de temps, contrairement à ce que j’avais souhaité initialement. Mais je pense que c’est un mal pour un bien, enfin je l’espère, je vous en laisserai juges.
En gros, voici le programme que je voudrais parvenir à suivre, en gardant la possibilité, comme ce fut le cas pour les autres séries, d’opérer quelques bifurcations et autres apartés :
1. Sa biographie. Bien sûr on en trouve déjà de très bonnes dans des encyclopédies, et même sur Internet, et d’ailleurs, c’est, on s’en doute, à partir de ces travaux déjà existants que je vais faire la mienne. Mais je l’inclus afin que cette série puisse constituer un ensemble relativement complet qui d’une certaine façon se suffise à lui-même.
2. Un petit lexique utile pour aborder les travaux de Laborit et ne pas être trop perdu dans un vocabulaire nouveau.
3. Une tentative de synthèse de ses travaux et de la théorie générale.
4. Un point précis sur l’agressivité.
5. Un point précis sur la notion de fuite.
6. Un point précis sur la question d’inhibition de l’action (oui, j’ai déjà écris plusieurs choses là-dessus, mais impossible de faire cette série sans aborder à nouveau cette question, d’autant que je ne l’avais pas assez approfondie).
7. Une tentative de critique de l’approche et de l’analyse de Laborit. Difficile étant donné mes maigres moyens, mais j’espère parvenir à quelque chose car le risque d’une telle série est bien sûr de tomber dans un ébahissement bêta qui empêche de vraiment réfléchir. Il est probable que ceci ne constitue pas un billet en lui-même, mais que je cherche dans chaque billet à indiquer quelles sont les limites que je vois dans tel ou tel raisonnement, lorsque j’en vois. On verra selon la façon dont tout cela se développe.
Evidemment, il me faut à nouveau préciser, ne serait-ce que pour les éventuels nouveaux arrivants, que je ne propose ce travail qu'en pur amateur du dimanche. C'est donc un esprit doublement critique qu'il vous faudra appliquer en me lisant: envers Laborit, et envers moi-même. J'espère toutefois que vous serez intéressés, et que je parviendrai à maintenir cet intérêt, car Laborit dans ses travaux, à produit des analyses comportementales aussi sérieuses qu'originales, de la lecture desquelles on ressort avec des pistes de réflexion très riches!
16:50 Publié dans Un peu d'analyse comportementale | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
Ne connaissant point Laborit, je me fais un plaisir de lire vos réflexions prochaines. Son oeuvre est-il liée uniquement à la schizophrénie ou bien son domaine de réflexion est-il plus large que cela?
Le "comportementalisme", voilà un domaine peu connu, et c'est une bonne idée d'y revenir.
Écrit par : John Mohune | 31/08/2006
Very sorry for some "off-top". I know there's a memorial plaque devoted to chlorpromazine discovery, that is on the Val-de-Grace hospital. Could you help me to find the photo of this plaque?
Écrit par : Chemist | 26/04/2010
Hello,
I'm sorry I don't think I can be of any help about this photo. Have you looked for it on the Internet ?
Écrit par : pikipoki | 28/04/2010
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