07/10/2007
Devant
Les quelques échanges,
Les yeux aux images qui dansent,
Les matins souriants, toujours,
Après son passage.
Les pieds en première,
Pour rire,
Et la rappeler à soi,
Pour ancrer peut-être.
Les inquiétudes persistantes, aussi,
Et le ventre noué.
D’abord par surprise,
Puis tellement évident.
Les histoires inventées en chemin,
Pour soi, à oublier vite,
Mené avec certitude désormais,
Par l’aura.
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Commentaires
Nous sommes des navires lourds de nous-mêmes,
Débordants de choses fermées, nous regardons
A la proue de notre périple toute une eau noire
S'ouvrir presque et se refuser, à jamais sans rive.
Yves Bonnefoy, "Dans le leurre des mots" in Les Planches Courbes.
Écrit par : samantdi | 17/10/2007
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