05/01/2008
L'étreinte
Il peut y avoir loin des arbres à la tempête,
Des roseaux à la rivière,
De la mer à l’écume,
Il peut y avoir loin des rêves à l’aube,
Des espoirs vifs aux soirs conquis,
Des emballements gamins aux rires gosses,
Il peut y avoir loin de toute la marmaille de nos mémoires à l’avenir radieux,
De la main caressante à la joue donnée,
De la parole réconfortante au cœur attentif,
Il peut y avoir loin du cœur au coeur
Du regard au regard,
Et de la main à la main,
Il peut y avoir loin de soi à elle.
Tendresse, bronze, par Marie-Odile Roux
00:29 Publié dans Un peu de poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Le poème qui démarre cette année est encore plus joli que celui qui a fini l'année écoulée
Bravo!
Écrit par : verel | 05/01/2008
Il ya au Musée de l'Ermitage à St petersbours quelques petits Maillol du même type,absolument magnfiques,comme cette sculpture d'ailleurs
Écrit par : patate | 25/01/2008
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