31/12/2007
Le tremble est blanc
Le temps irrévocable a fui. L'heure s'achève.
Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve,
Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève,
Tes yeux plus clairs.
A travers le passé ma mémoire t'embrasse.
Te voici. Tu descends en courant la terrasse
Odorante, et tes faibles pas s'embarassent
Parmi les fleurs.
Par un après-midi de l'automne, au mirage
De ce tremble inconstant que varient les nuages,
Ah! verrai-je encore se farder ton visage
D'ombre et de soleil ?
Paul-Jean Toulet, Les Contrerimes, 1921
(J'ai souhaité finir l'année sur un poème, pour avoir quelque chose de joli quand on arrive ici)
10:00 Publié dans Un peu de poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | 
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Commentaires
Le lisant dans mon agrégateur, je me disais que tu avais bien du talent !
Bonne année à toi !
Écrit par : koz | 31/12/2007
Oui, très joli ! merci beaucoup et tous mes voeux pour une bonne année 2008.
Écrit par : Otir | 01/01/2008
Bonne année 2008, que la poésie nous entoure ! Je t'envoie d'affectueuses pensées.
Écrit par : samantdi | 01/01/2008
Merci à vous, et une très bonne année à tous ! Avec plus de poésie, je l'espère aussi.
Écrit par : pikipoki | 01/01/2008
Les commentaires sont fermés.