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21/10/2009

Gamme

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Dans la pelote des sons

La chanson, parfois, s'égare :

il n'y a pas de haine heureuse.

Commentaires

Cette phrase me parle beaucoup... L'art de dire beaucoup en peu de mots !


Il n'y a pas de haine heureuse et il appartient à chacun de nous d'aller gratter là où la haine menace de s'installer, pour voir ce qui se cache dessous, pour nettoyer ses propres plaies.

Il n'y a pas de haine heureuse car la haine sous-entend une souffrance terrible, sans mots, sans conscience même.

Moi qui suis mécréante mais de culture catholique, adolescente, j'étais fascinée par la formule : "seigneur délivrez-moi de toute haine",il m'est arrivé d'éprouver une certaine paix en entendant ces mots proférés dans une église. Car ils signifiaient que d'autres que moi avaient pu connaître la tentation de la haine et aspiraient à en être délivrés.

Aujourd'hui, je pense qu'aucun dieu ne nous en délivrera, et que c'est à nous de faire le boulot !

Écrit par : samantdi | 21/10/2009

Je suis plus égoïste que vous, et j'utilise surtout cette idée comme un outil personnel. J'essaie dans la mesure du possible de ne jamais haïr personne. Quand je sens que cela naît, et que je ressasse sur quelqu'un, tant que possible je tâche de passer à autre chose, et d'inclure de moi-même des éléments agréables ou apaisants dans la relation. Lorsque cela me semble impossible et que je hais vraiment (c'est rare mais c'est arrivé), je ne cherche pas à ignorer mon sentiment pour ne pas me mentir à moi-même, mais je cherche à passer à autre chose, à m'orienter ailleurs, pour que ça ne me fasse pas évoluer avec des sentiments négatifs.

J'ai vu ce que la haine éternellement ressassée pouvait détruire chez une personne. C'est devenu pour moi un modèle à l'envers, quelque chose à fuir autant que possible.

Écrit par : pikipoki | 21/10/2009

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