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30/09/2005

La Turquie dans l'Europe? Ou l'identité vs l'ouverture

Lundi prochain, 3 octobre 2005, vont démarrer les négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’UE. Je suis conscient que ce billet sera une redite de choses déjà dites ailleurs, notamment sur Publius lors de la campagne référendaire, mais je souhaite tout de même tenter quelque chose de complet ne serait-ce que pour éclaircir mes propres idées sur le sujet.

 

Petit rappel chronologique pompé (en partie) sur Wikipedia :

 

1959 : Demande de la Turquie pour devenir membre associé de la CEE.

1963 : Signature d’un accord d’association avec la CEE.

1987 : Demande d’adhésion à l’UE.

Décembre 1989 : La commission européenne déclare la Turquie éligible à une candidature. Mais elle diffère l’examen du dossier.

1er janvier 1996 : l’union douanière entre la Turquie et l’UE entre en vigueur.

Décembre 1999 : L’Union Européenne accepte officiellement la candidature de la Turquie lors du sommet de Helsinki et souligne la « vocation européenne » de la Turquie, mais elle fixe des conditions à son entrée, que la Turquie accepte.

Octobre 2001 : La Turquie modifie sa constitution en profondeur afin de répondre aux critères exigés par l’Union Européenne.

Août 2002 : abolition de la peine de mort sauf en cas de guerre (cette restriction est levée depuis 2004).

29 Octobre 2004 : signature du protocole d’accord par lequel la Turquie reconnaît le TECE et s’engage en tant que candidat à respecter ses dispositions.

16 Décembre 2004 : le conseil européen décide l’ouverture des négociations d’adhésion.

2005 : Adoption d’un nouveau code pénal, accordant plus de libertés individuelles et plus conformes aux exigences européennes.

3 Octobre 2005 : ouverture des négociations d’adhésion.

 

Le débat sur l’entrée de la Turquie dans l’UE soulève énormément de polémiques, et j’imagine pas qu’en France. J’avoue pour ma part avoir un avis un peu partagé, en tout cas en démarrant ce billet. Mais je souhaiterais analyser un peu précisément les raisons qui pourraient me pousser à un rejet de la Turquie dans l’UE.

 

Lors du débat sur le TECE, j’avais indiqué qu’un des points qui ont sans doute le plus fait de mal à l’UE était que les peuples européens (au pluriel car je ne crois pas qu’UN peuple européen ait encore émergé) ne savaient pas ou plus identifier clairement quelle était l’identité de l’Europe : qui elle est et qui elle entend devenir. Le travail politique permettant de clarifier cette question me semble absolument indispensable si l’on souhaite réconcilier (en France ce terme me paraît très approprié) les gens avec l’Europe. On a notamment beaucoup dit que l’adhésion des 10 derniers membres dans l’UE en 2004 avait renforcé le sentiment de flou sur l’identité européenne.

 

Je crois pour ma part qu’il est très important que l’on donne désormais un cap clair à l’UE. Sinon les échecs tels que celui connu avec le TECE se répèteront. Pour moi l’UE doit répondre aujourd’hui à deux questions pour éclaircir son objectif : quel est son projet politique, économique et social, et quels pays pourront à terme être membres de l’UE. C’est la réponse à ces deux questions qui indiquera quelle identité l’Europe compte se donner.

 

Et la question de l’adhésion de la Turquie renvoie très clairement à la notion d’identité de l’Europe. La Turquie est perçue par nombres de gens comme un pays trop différent des autres pays européens par sa culture pour pouvoir intégrer l’UE sans que cela soit un risque de dilution de l’identité de celle-ci. Et dans la mesure où je trouve important que l’Europe se dote d’une identité claire, je serais, à ce point de ma réflexion, assez réservé sur son adhésion.

 

Oui mais. Il y a une limite très importante au raisonnement en terme d’identité. C’est ce point qui m’intéresse en particulier sur ce sujet. En effet, plus l’identité d’un groupe, quel qu’il soit, gagne en précision, moins ce groupe peut être ouvert à l’accueil de nouveaux membres qui aient cette même identité. Si je veux m’inscrire dans un club de football masculin près de chez moi, pas de problème. En revanche si ce club n’accepte que les hommes de plus de 30 ans déjà j’ai un souci. Et tous les éléments qui viendront compléter ces exigences réduiront d’autant mes chances de pouvoir prétendre m’y inscrire. Donc les notions d’identité et d’ouverture ont en quelque sorte une tendance intrinsèque à tirer l’une et l’autre dans des sens opposés. Plus on va vouloir ajouter de critères constituants l’identité de l’UE, moins celle-ci pourra être ouverte à l’adhésion de nouveaux pays. Et plus l’ouverture à d’autres pays sera grande, plus son identité se diluera.

 

Il faut dès lors indiquer les aspects que l’on entend prendre en compte pour établir l’identité de l’Europe. Le premier qui vient à l’esprit est la culture. Je ne vais pas m’étendre ici sur la définition de ce qu’est la culture (on pourrait y passer des heures) mais je crois que dans le cas de la Turquie on peut raisonnablement cerner le sujet en se portant sur son histoire et sur la religion qui y est pratiquée.

 

Je commence par la question de la religion. La Turquie est essentiellement de confession musulmane. Certes l’essentiel des pays actuellement membres de l’UE sont catholiques  chrétiens (y en a-t-il qui ne le soient pas ? Je ne crois pas mais n’en serais pas absolument certain). Et alors ? Vraiment ce point me semble plus que fragile pour dire que la Turquie a une identité trop différente de la nôtre pour intégrer l’UE. Nous avons bien chez nous une part important de musulmans. Est-ce un problème pour notre présence dans l’UE ? Leur présence chez nous remettrait-elle en cause la légitimité de notre présence dans le club européen ? Evidemment non. Et je ne vois pas pourquoi si demain les catholiques devaient devenir minoritaires chez nous cela poserait le moindre problème. Ce point est donc pour moi absolument non pertinent.

 

La question de l’histoire plaide elle très clairement pour la Turquie, notamment de par les liens qu’elle a avec la Grèce et son influence sur les Balkans. Il ne reste donc pas grand-chose sur l’argument de l’identité pour rejeter la Turquie.

 

Ou plutôt à mon sens, le seul critère d’identité qui pourrait encore permettre de rejeter la Turquie raisonnablement, c’est le critère géographique. Et je me demande si ce critère ne devrait pas être en fait le seul à prendre en compte pour déterminer si une candidature (pas encore une adhésion) peut être acceptée. Il me semble absolument indispensable de le prendre en compte, car si l’on acceptait des pays qui géographiquement n’auraient rien à voir avec le continent européen, alors il serait tout à fait absurde de continuer à appeler ce groupe Union Européenne. Non pas que je condamnerais par principe la formation d’un groupe d’états plus étendus que l’UE. Mais alors il ne faudrait pas l’appeler UE. Les mots ont quand même un sens et si on ne respecte pas ça, alors on ne peut pas se plaindre que les gens aient parfois l’esprit confus.

 

Donc la question principale que je me pose au final c’est : la Turquie est-elle un pays d’Europe ? Et là je fais très simple, j’ouvre mon encyclopédie à Turquie. Et je lis : « pays d’Europe et d’Asie mineure ». Petite moue dubitative. Pas sympa mon encyclopédie. Elle aurait pu trancher plus clairement. Wikipédia écrit : « situé en majeure partie en Asie ». Tu ne m’aides pas Wikipedia là. Mais enfin tout de même j’ai bien lu : « pays d’Europe ». Et je reviens maintenant sur le processus engagé déjà de puis de nombreuses années avec l’Europe. L’UE a reconnut à plusieurs reprises la validité de la demande d’adhésion turque, jusque à reconnaître même la « vocation européenne de la Turquie ». Alors j’aurais de plus en plus tendance à penser que sur le principe oui, la Turquie à sa place, toute sa place dans l’UE. Et pour finir, je note une dernière remarque : si l’UE devait finir par la rejeter de son club, après l’avoir tant fait mariner à ses portes, cela montrerait une maladresse politique assez énorme.

 

P.S : si des spécialistes passent par ici, qu’ils n’hésitent pas à corriger les imprécisions ou insuffisances de mon texte.

Commentaires

La géographie est effectivement têtue, la quasi totalité de la Turquie est de fait à l'est du Bosphore. C'est l'Anatolie, mot qui vient du grec et veut dire l'est, le levant.
La frange égéenne de cette Anatolie a été de civilisation grecque pendant plus de 2000 ans, puisque les Grecs n'en sont partis que chassés dans les années 1920, ce qu'ils appellent leur "grande catastrophe". Il est vrai qu'ils avaient déclaré imprudemment la guerre.
Les déportations qui ont suivies - et entérinées par le traité de Sèvres - ont déplacé des millions de personnes, turcs chassés de Grèce - où il en subsiste quelques-uns - et Grecs rapatriés vers leur petit pays. A l'échelle française, m^me le rapatriement des pieds-noirs d'Algérie n'en donne qu'une faible idée....
Des villages grecs en ruine subsistent d'ailleurs encore en Turquie, les colons anatoliens qui leur ont succédé ayant souvent bâti à côté.
Catholique, amoureux de la Grèce et de sa civilisation, je trouve normal que les turcs déjà occidentalisés souhaitent entrer dans la sphère de (relative) prospérité de l'UE.
Pour autant, je pense que l'écart est trop grand avec le reste du pays.
Et je ne suis pas pressé de partager avec l'Irak et l'Iran une forte minorité de aspirants citoyens kurdes...

Écrit par : traxler | 30/09/2005

@Traxler
Merci pour vos précisions historiques.
Néanmoins je ne vous suis pas sur la peur des "aspirants citoyens kurdes". Dire à un pays: "vous ne rentrez pas, vous avez vu vos minorités!" me semble pour le moins douteux. Si les acceptations d'adhésions se mettaient à prendre en compte ce genre d'élément on glisserait vers des méthodes à la rationnalité étrange...
En fait je dois avouer que je comprends assez mal ce que vous voulez dire.

Écrit par : pikipoki | 30/09/2005

Je pense que vous avez voulu écrire "Chrétien" et non "Catholiques". Il y a des pays non Catholiques dans l'UE : la Grèce (Orthodoxe), la Grande-Bretagne (plutôt anglicane), le Danemark, etc. L'Allemagne elle-même est majoritairement protestante.

S'agissant de l'argument géographique, c'est celui qui me semble le plus aberrant. Dire que l'Europe s'arrête au Bosphore est une pure affaire de convention. L'histoire, la religion, ce sont des choses profondes. Rejeter (ou accepter) un pays sur une simple affaire de convention de langage me paraît assez stupéfiant. Décider si la Turquie doit entrer dans l'UE est une question politique, ce n'est pas à un dictionnaire de décider, tout de même !

Il y a en revanche d'autres éléments que vous semblez oublier : les questions stratégiques, l'intégration économique (par exemple, la place de l'agriculture dans l'économie est très importante en Turquie, ce qui est un signe "d'arriération économique"), l'ouverture de la société (avec la question des femmes ou celles des droits de l'Homme que nous évoquons sur mon blog en même temps). La Turquie peut évoluer sur certaines de ces questions, plus ou moins vite. En revanche, il est certain qu'elle ne va pas changer de place

Écrit par : Paxatagore | 30/09/2005

@Paxatagore
Vous avez raison, j'aurais dû écrire chrétien. Je corrige.

Je connaissais déjà votre opinion vis-à-vis de l'argument géographique et nous en avions discuté sur Publius je crois. Je dois dire que vous m'étonnez beaucoup sur ce point.

Je trouve que vous repoussez l'arguement géographique trop vite parce que vous oubliez que les mots ne sont pas qu'un assemblage de lettres. Ils recouvrent une vérité, sinon ils n'auraient pas de sens. Et pour ma part j'attache un importance très grande au sens que l'on donne à ses actions. Votre projet d'attacher éventuellement l'Argentine au groupe européne ne me pose aucun problème de principe. En revanche on ne peut pas appeler ce nouveau regroupement Union Européenne. Ou alors jetons tous nos dicitonnaires au feu et ... ne parlons plus ! puisqu'après tout on peut donner n'importe quel sens au mot !

Si on ne respecte pas le sens qu'ont les mots alors on ne peut plus échanger, on ne peut plus penser. C'est très important je trouve.

Pour les derniers points que vous évoquez, je vous suis. En fait ce qui m'intéressait c'était d'analyser les éléments les moins contingents (comme vous le faites remarquer la Turquie ne changera pas de place demain), pour voir si le "principe" d'une adhésion turque était acceptable.

Écrit par : pikipoki | 30/09/2005

Pour la géographie, la Guyane francaise fait bien partie de l'UE http://fr.wikipedia.org/wiki/Guyane_fran%C3%A7aise et un sympole de l'Europe via la fusée Ariane, le tout sur le continent Sud Américain.

Pareil pour les Malouines http://fr.wikipedia.org/wiki/Malouines (ou de l'Argentine...) et Hong Kong jusqu'en 1997.

Mais bon, je chipote...

Pour moi les valeurs de l'UE sont le pluralisme politique et des élections fiables, un respect pas trop faiblard des libertés individuelles, en particulier les libertés d'expression et de mouvement à l'intérieur de l'UE, et l'abolition de la peine de mort (qui couvre plus que l'UE via la CEDH).

La codécision et l'horrible "constitution" ne font pas partie des choses que je pourrais qualifier de "valeur" (pour diverses raisons déja débattues).

La Turquie à l'air d'avoir fait des progrès reels (vu de loin, je ne suis ca que par des blogs et un peu la presse en ligne), si ca continue pendant les négociations qui s'ouvrent je verrai comme une bonne chose le processus de son accession a l'UE.

Dans la pratique ce processus va malheureusement souffrir des nombreux xénophobes et populistes de l'UE...

Laurent

Écrit par : guerby | 30/09/2005

Très d'accord avec l'essentiel du commentaire de Laurent.

Je reviens un instant sur l'argument géographique.
La guyane serait-elle intégrée à l'UE si elle ne faisait partie de la France en tant que DOM? Non.
Pareil pour les Malouines et tout autres département ou territoire qui ne fait partie de l'UE que pour des raisons de rattachement administratif.

Paxatagore parle de "convention de langage". Mais le langage n'est rien d'autre qu'une convention, effectivement. Une convention sur laquelle tout le monde se met d'accord afin de pouvoir communiquer! Si cette convention n'existait pas on ferait comment pour se faire comprendre, pour communiquer, pour penser? Mais on ne pourrait pas !

Alors oui c'est le dictionnaire qui tranche. Enfin pour être plus exact, c'est la personne qui le lit et qui comprenant le sens des mots prend en compte celui-ci pour établir son choix. Comment un juge prononce-t-il une peine contre un condamné s'il ne peut pas se baser sur cette convention qu'est le langage? C'est tout à fait impossible! Si cette convention n'existe pas et n'est pas respectée alors aucun jugement ne peut être rendu!

Écrit par : pikipoki | 03/10/2005

Pikipoki : d'accord avec vous sur le rôle du langage. C'est une convention utile pour se comprendre. Mais ça ne doit pas être une façon de prendre la décision. Prendre position en disant : "la Turquie n'est pas dans l'Europe, donc ne peut entrer dans l'Union européenne", ça me paraît politiquement assez délirant. D'abord parce que le sens des mots évolue, que c'est souvent le rôle des politiques de les faire évoluer. Mais surtout parce que c'est délirant de prendre position sur un acte qui a autant d'importance (particulièrement pour les Turcs) pour une simple convention. Si ça vous gêne, appelons ça l'Union d'origine européenne.

Enfin, pour ma part, je soutiens que l'Europe, ça part de Brest et ça s'arrête dans l'Oural, et ça englobe donc le Caucase et l'Anatolie. Voilà ma définition de l'Europe géographique. On ne pourra pas me démontrer le contraire, puisque "Europe" est une convention. Vous noterez simplement que la Turquie fait partie du Conseil de l'EUROPE, de l'OCDE (qui est une organisation européenne) et de l'UEFA, par exemple. Bref, au sens où le mot "Europe" est entendu dans les organisations internationales, la Turquie fait partie de l'Europe.

Écrit par : Paxatagore | 04/10/2005

@Paxatagore
Si vous lisez bien la fin de mon billet vous vous apercevrez que nous nous rejoignons presque complètement sur l'appartenance de la Turquie à l'Europe, et notamment sur son appartenance d'un point de vue politique.

Concernant les mots, leur sens. Oui celui-ci peut être modifié. Mais tant qu'il ne l'est pas alors on DOIT s'en tenir à la signification qu'on leur a donné. Je n'ai pas non plus sur ce point d'opposition de principe à ce qu'un débat s'ouvre pour redéfinir ce que l'on entend par un mot. En revanche, tant que la convention qu'on a établit n'est pas changée, alors celui qui veut pouvoir utiliser un mot en refusant le sens que les autres lui donne et qui est celui définit dans le dictionnaire, alors cleui-là ne peut pas demander aux autres qu'ils le comprennent.
Et merci pour votre billet chez vous que je découvre à l'instant ;o)

Écrit par : pikipoki | 04/10/2005

Un de mes frères travaillant à une époque pour des japonais, avait pour secteur "l'Europe" cela incluait Israel ... et des pays arabes.... mais aussi l'Allemagne, la France ... la Suisse !!!

Écrit par : Quoique | 04/10/2005

@traxler

Si mes connaissances historiques sur la question sont exactes "La frange égéenne de cette Anatolie a été de civilisation grecque pendant plus de 2000 ans, puisque les Grecs n'en sont partis que chassés dans les années 1920, ce qu'ils appellent leur "grande catastrophe". Il est vrai qu'ils avaient déclaré imprudemment la guerre."

Pas tout à fait exact. C'est la Société des Nations qui a avalisée/imposée cette échange forcé de population (traité de Sèvres). La SDN avait ses raisons "objectives" (génocide arméniens, conversions forcées, massacres divers et guerre avérée ou larvée...) mais ça n'en reste pas moins plutôt déshonorant pour la SDN

"Article 143
La Turquie s’engage à reconnaître les dispositions que les Puissances alliés jugeront opportunes relativement à l'émigration réciproque et volontaire des individus appartenant aux minorités ethniques.
La Turquie s’engage à ne pas se prévaloir de l’article I6 de la Convention entre la Grèce et la Bulgarie relative à l'émigration réciproque, signée à Neuilly-sur-Seine le 27 novembre, 19l9. Dans les six mois qui suivront la mise en vigueur du présent Traité, la Grèce et la Turquie établiront un accord spécial visant à l'émigration réciproque et spontanée des populations de race turque et grecque des territoires transférés à la Grèce ou restant ottomans, respectivement.
Dans le cas où l’accord ne pourrait s’établir, la Grèce et la Turquie auront le droit de s’adresser au Conseil de la Société des Nations, qui fixera les conditions dudit accord."

http://www.imprescriptible.fr/dossiers/traite-sevres.htm

Écrit par : Eviv Bulgroz | 11/10/2005

que la Turquie puisse entrer dans l'UE, pourquoi pasm ais que fait-on d'Israël, de la Tunisie, du Maroc?
L'UE est faite pour être un Etat fédéral et 31 c'est déjà pas mal (UE actuelle+Balkans+Suisse)

Il faudrait voir du côté d'une union en Mer Méditerranée alliant tous les pays riverains.

Écrit par : kar | 30/10/2005

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