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18/10/2005

La reconnaissance

J’ai déjà abordé de façon un peu périphérique dans d’autres billets la notion de reconnaissance. Petit billet aujourd’hui pour indiquer de façon claire le rôle qu’elle remplit. La reconnaissance est un carburant pour chacun de nous. Un carburant presque vital. Elle exerce même une influence importante sur notre santé physique et mentale.

 

Petit schéma simple pour bien concevoir comment elle se traduit.

 

medium_reconnaissance.3.jpg

 

Le cas de la reconnaissance zéro, autrement dit de l’indifférence, est particulièrement intéressant à analyser. Il n’est pas du tout excessif de l’assimiler à la mort. Parce que lorsque vous êtes indifférent à une personne votre valeur aux yeux de celle-ci est parfaitement absente, de même qu’elle le serait si vous n’existiez pas. L’indifférence c’est en quelque sorte ne pas reconnaître que l’autre est en vie, c’est agir comme s’il n’existait pas. Pour bien percevoir ce que cela signifie je trouve que l’exemple d’un(e) prétendant(e) ignoré(e) par la personne aimée est très bon. Qu’y a-t-il de pire que de sentir qu’on existe pas pour celui ou celle qu'on aime ? Qu’y a-t-il de pire que le silence en réponse à un message (de quelque type que ce soit) ?

 

La reconnaissance fonctionne comme une boucle, où chacun renvoie à l’autre la reconnaissance qu’il lui accorde. La plupart du temps, cette reconnaissance est renvoyée en retour à celle que l’on reçoit, c’est-à-dire qu’elle « hérite » de ce que l’autre lui a envoyé, qu’elle est influencée par celle-ci. Mais elle hérite encore d’autre chose : de l’auto reconnaissance que l’on s’accorde à soi-même. On voit là tout à coup à quel point l’opinion que l’on peut avoir de soi influence celle que les autres ont de nous, ou pour être plus précis celle que l’on pense que les autres ont de nous (ce qui pour l’individu revient au même, d’ailleurs cette « impression » que nous construisons de l’opinion des autres est de nature à influencer au final cette dernière).

 

Les boucles de reconnaissance interactives peuvent se schématiser ainsi:

 

 

medium_boucles_de_reconnaissance.jpg

A bien analyser l’importance de la reconnaissance dans nos vies je me demande si l’on ne peut pas formuler une critique de la pyramide de Maslow. Oui je sais c’est gonflé de ma part, mais je me demande vraiment dans quelle mesure la reconnaissance n’intervient pas plus tôt dans les besoins que nous cherchons à satisfaire.

Commentaires

c'est une vrai doctrine ton blog!

je me demandais pourquoi tu ne parle pas des autres facette que tu avais commencé et que tu t'arrête à l'égalité de la reconnaissance :S

Écrit par : Jove | 18/10/2005

Je ne comprends pas votre question Jove. vous pouvez reformuler?

Écrit par : pikipoki | 18/10/2005

Hé bien tu as commencé à parler de la reconnaissance positive, négative et puis la nulle

tu as continué dans la nulle pour faire une suite dans la reconnaissance mutuelle et égaux

jusque là ok?

mais il n'y a pas de suite ? en rapport avec la reconnaissance mutuelle mais pas égaux ou la reconnaissance à sens unique...

Écrit par : Jove | 20/10/2005

Ok.
La reconnaissance à sens unique, c'est l'indifférence. Je reconnais l'autre mais lui ne sait pas que j'existe: je lui suis indifférent.
Quant à la reconnaissance "mutuelle mais pas égaux" c'est la reconnaissance négative que l'autre va me porter quand moi je le considère positivement.
Mais les boucles interactives de la reconnaissance ne cherchent pas à rendre compte de ces schémas. Elles ne font que décrire les cas "typiques" qui surviennent dans les processus de reconnaissance.

Écrit par : pikipoki | 20/10/2005

ooo!!! ok merci de m'avoir répondu ^^

Écrit par : Jove | 20/10/2005

Pikipoki vous avez la reconnaissance de Google qui vous passe de PR 0 à PR 4... il semble que c'est une bonne reconnaissance mutuelle, vous lui faites gagner de l'argent, il vous récompense et vous donnes la possibilité de lui en faire gagner encore plus.

Écrit par : Quoique | 20/10/2005

Moi j'ai un PR = 4 ?? Alors ça... c'est vraiment étonnant. Pour tout vous dire je n'ai commencé à "m'inquiéter" de mon PR que cette semaine, après avoir lu le billet où vous annoncez que vous êtes listé sur euh c'est DMOZ non? et j'étais en effet à Zéro... c'est quand même bizarre leur truc.

Écrit par : pikipoki | 21/10/2005

non c'est pas bizarre, car les blogs ont un plus sur les sites s'ils sont régulièrement mis à jour avec du texte google aime le texte et dieu sait s'il y en a ici :o) et deuxième point encore plus important google juge de la valeur des sites par la valeur des liens et vous avez de bons liens c'est à dire fait par des blogs qui avait déjà un PR 4 ou 5 voir 6. Vous avez 203 liens pris en compte par google (pointe sur) pour connaître cela il vous suffit de taper votre url : http://piki-blog.blogspirit.com/ dans rechercher de google et vous aurez accé aux éléments retenus par google pour votre blog. Dernière précision le changement de PR pour l'ensemble des sites (du monde entier) a eu lieu hier.

Écrit par : Quoique | 21/10/2005

Bonjour Piki,

Aujourd'hui je prend un peu de temps pour prendre connaissance de vos dernières rélflexions bloguistics. Il y en a beaucoup, c'est pourquoi je ne réagirais qu'à celle sur la reconnaissance. POurquoi un gen a t-il besoin de reconnaissance? je ne comprend pas la raison de la caractéristique polaire que vous donner à la reconnaissance à savoir + ou -, ou =0. POur finir je crois que donner de l'intérêt au gens qui nous entour est sans doute plus efficace que les reflexions sur ce thème.
Désolée si cette dernière phrase est crue mais pourtant la vie se vie avec les autres et même souvent pour les autres. Et c'est même sans doute après z'avoir vécu la reconnaissance que l'on offre à d'autre que l'on peut éventuellement l'estimer.
JE n'ai pas l'occasion d'écrire ou de créer un blog.

Je me pose la question suivante, à savoir les écrivaient ou reflexionneurs (!)vivent -ils des expériences réellement, c'est-à-dire aux contacts des autres où y a t-il une imagination débordante en émulation et avide d'expérience chaleureuse et relationnelle?
A bientôt,

WOnka

Écrit par : wonka | 31/10/2005

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