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07/02/2006

A tâtons

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La main est tendue, enfin non, enfin elle l’est vaguement,

Elle doute encore, la main.

Elle se recroqueville parfois, se replie complètement même, et alors ! Alors plus rien.

 

Et les yeux ?

Ils sont fermés eux, fermés oui. Ils gigotent bien un peu mais on ne les voit pas faire.

Ils ont bien trop la trouille pour s’ouvrir, les yeux. La trouille. Ils ne le feront pas, c’est sûr.

 

Le dos lui-même signe dans sa courbure l’abandon des désirs. Elle en dit trop long sa courbure.

 

C’est perdu hein ? Oui. Tout le corps a perdu.

 

 

 

Recroquevillé, gouache, brou de noix et frottements (2003) de Pascal Gourmandie

 

P.S : c’est un essai dans un style un peu nouveau. Je ne suis pas sûr du tout que ce soit terrible et que ça rende grand-chose juste en lecture. Je l’aurais plus imaginé lu, pour les rythmes et les intonations que j’y verrai. Bon et il va tout de même falloir que j’essaie d’en écrire qui soient un peu joyeux sinon on va vraiment croire que je suis dépressif.

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