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31/05/2006

Sans langue de bois

medium_Jean-François Copé.jpgJean-François Copé l'a promis, il tient parole.

 

Evoquant, à la sortie du dernier conseil des ministres, l'affaire de l'amnisite donnée récemment à Guy Drut, et qui secoue visiblement tous les bancs à l'assemblée, le porte parole du gouvernement se fend de cette révélation: "Jacques Chirac savait que l'amnistie de Guy Drut serait impopulaire".

 

Ainsi donc notre président alors qu'il savait qu'il était en train de faire une connerie, à tout de même voulu aller au bout de celle-ci. Sans doute Copé espère-t-il nous montrer avec cette saillie, dans le souci de transparence qui le caractérise donc désormais,  quelle image le gouvernement se fait du panache. C'est vrai qu'un gouvernement qui assume, le menton fièrement relevé, ses crétineries, ça a de la gueule.

 

Ou pas.

Commentaires

Oui, ça a de la gueule
Et c'est même toute la France qui gràce à ce genre de crétineries, risque de se réveiller en avril 207 avec la gueule de bois!

Écrit par : Verel | 01/06/2006

Il y en a un qui a fait également ses délices (un peu morbides) de cette sortie :
http://blog-hrc.typepad.com/ressepire/2006/05/le_gateux_a_la_.html#comments
Sinon, à propos de Mr Copé et de son livre, François Fillon avait déclaré: "Il aurait mieux fait d'appeler son livre «C'est la dernière fois que je mens»".
Il a l'air de régner une bonne ambiance au sein de cette majorité. En même temps, chez mes "camarades" socialistes, ce n'est guère plus rose (sic).

Écrit par : aymeric | 01/06/2006

J'en rajoute une autre qui n'est pas non plus de la langue de bois du même homme,
http://www.minefi.gouv.fr/presse/discours/budget/jfc0510131.php

"En clair, vous l’avez compris, ces audits marquent une approche profondément renouvelée de la réforme de l’État. Mais c’est aussi l’antidote à la mécanique infernale du rabot ou de la fixation a priori d’une norme de non remplacement des départs à la retraite.
Car, sur le sujet des personnels, on a deux manières d’aborder les choses :
– soit on fixe une norme a priori de façon complètement déconnectée des réalités,… avec un risque de forte démotivation dans les services concernés, faute d'explication rationnelle à la décision de rabot ;
– soit on regarde la situation, on étudie les réformes possibles et on est alors en mesure de déterminer les besoins réels en personnels, en plus ou en moins : c’est le but de ces audits. Et dans ce domaine, il n’y aura aucun tabou."

J'aime assez l'idée de me faire "raboter" en attendant d'être "tondue"...

Écrit par : dg | 01/06/2006

Aymeric
Merci pour le lien. Assez sympa en effet.
C'est vrai que d'un côté ou de l'autre de l'échiquier politique, l'ambiance ne semble pas à la franche camaraderie. Pourquoi? Parce qu'ils sont tous en concurrence pour obtenir la même gratification ... Pas d'amitié qui tienne dans ces schémas là !

DG
Ce que vous citez est un exemple assez sympa de discours creux à base de grands mots clés déconnectés du fond. Depuis que je l'entends, j'ai beaucoup de mal à supporter Copé. C'est un type qui fait semblant d'être différent, sans en apporter aucun gage sérieux.

Écrit par : pikipoki | 02/06/2006

Discours creux je suis entièrement d'accord, mais l'image du rabot me plait asser pour signifier ce qui va être fait .
On ne peut pas être plus clair, surtout dans la tournure choisie

" la décision de rabot" (faire des économies de personnel) expliquée par lui de manière rationnelle, c'est " l'antidote de la mécanique infernal du rabot"....jolie manière d'enfoncer le clou...
pour rester dans la terminologie d'atelier ...

Écrit par : dg | 03/06/2006

Les commentaires sont fermés.