15/01/2007
La raison d'être chez Spinoza
Trouvé à nouveau dans l’Ethique de Spinoza, un petit passage de la partie 4 qui m’a encore beaucoup intéressé, et qui se rapproche à nouveau d’une des idées clé de Laborit :
Scolie de la proposition XVIII
"La raison ne demande rien contre la nature ; elle demande donc que chacun s’aime soi-même, qu’il cherche l’utile qui est sien, c’est-à-dire ce qui lui est réellement utile, et qu’il désire tout ce qui conduit réellement l’homme à une plus grande perfection ; et, absolument parlant, que chacun s’efforce, selon sa puissance d’être, de conserver son être."
Evidemment, je rapproche cette idée de Spinoza, de l’idée centrale de la théorie de Laborit qu’il résume ainsi :
"L’être n’a pas d’autre raison d’être, que d’être."
Je n’ignore pas toutefois qu’il y a quelque facilité dans le rapprochement que je fais entre ces deux auteurs. D’autant que Spinoza semble ici partir d’une vision individualiste que Laborit aurait probablement réprouvée. Mais là aussi je vais en fait trop vite et il faut vraiment lire toute l’Ethique pour bien comprendre le positionnement de Spinoza sur ces questions.
16:30 Publié dans Un peu d'observations | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Commentaires
sur l'individualisme de spinoza et sur une interprétation possible de ses idées, un bon investissement est le "Spinoza et la politique", de etienne balibar, Paris, PUF, 1985
Écrit par : edgar | 16/01/2007
Je vois un parallélisme entre Spinoza, Laborit et Damasio. Il me semble que Laborit et Damasio font sur certains points la démonstration biologiques des affirmations de Spinoza. Notamment pour ce qui est des sentiments.
Écrit par : nathalie | 17/07/2008
Nathalie
Votre idée m'intéresse, pouvez-vous la développer un peu ? (si vous me lisez encore bien sûr...)
Écrit par : pikipoki | 21/07/2008
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