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19/02/2006

Nage en verre d'eau

medium_verre_d_eau.2.jpgCela fait quelques temps déjà que je n'ai plus posté de billet sur la gestion du stress. Une lecture impromptue m'en redonne l'occasion, pour évoquer une idée simple et facile à mettre en pratique dans sa vie de tous les jours (il n'est pas impossible que je l'ai déjà évoqué sous une autre forme, peu importe). Il s'agit d'apprendre à gérer les mauvais moments, ces petits passages désagréables de l'existence et qui trop souvent pourrissent le reste parce que nous leur accordons trop d'importance, que nous dépensons trop d'énergie pour les effacer.

 

Pour mieux gérer ces passages à vide, ces embêtements passagers, il suffit en fait de se poser une question simple: qu'en penserais-je dans un an? M'en souviendrais-je encore? Est-ce qu'ils influeront à long terme sur le cours de ma vie? Dans 99% des cas la réponse sera non. Le seul fait de pouvoir, en répondant à cette question simple, remettre ces évènements à leur juste place, permet de prendre la bonne distance vis-à-vis d'eux, et d'atténuer leur impact sur nous.

 

En feuilletant quelques livres un peu au hasard, j'ai trouvé ce texte, extrait du Livre des sagesses d'Orient, présenté par Gilbert Sinoué, et qui aborde la même idée, d'une façon en plus assez poétique:

 

"Assis sur les marches, j'entends la rumeur du fleuve qui berce la nuit. Le fleuve qui poursuit sa course, imperturbablement, à l'instar des astres qui le surplombent. Guerres, folies, gloire, possession. Le fleuve et les étoiles ignorent la rapacité de l'homme. La nature vibre et s'épanouit. Le vent du désert fait danser la chevelure des palmiers. Les oasis sommeillent, tranquilles. Autant de miracles qui se succèdent en parfaite harmonie, loin de la fureur et du bruit. Ah, si seulement nous possédions le même détachement! Si nous savions prendre nos distances à l'égar de tout ce qui est transitoire. Dis toi que l'homme n'est pleinement affirmé que lorsqu'il a appris à se désintéresser du superflu. Il ne s'agit pas de démissioner du monde et de s'abriter dans une tour d'ivoire. Non, au contraire. Se libérer de l'inutile permet de se rapprocher plus totalement de l'essentiel."

 

Le fond de cette sagesse, c'est un peu celui-ci.

Commentaires

Joli texte de monsieur Sinoué.
Et un véritable travail intérieur que de le réussir, ce détachement. Ce n'est donc pas une recette.

Écrit par : dg | 19/02/2006

Le texte n'est pas de M Sinoué, il n'est que présenté par lui. Mais en effet, je comprends qu'il puisse y avoir confusion, car assez bizarrement il n'indique aucune référence pour ce texte.

Écrit par : pikipoki | 19/02/2006

Les commentaires sont fermés.