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19/06/2008

Alternatives ... libérales ?

c2874b8813722823e0a84f71ae69886b.pngParcourant distraitement les blogs ce soir j'ai trouvé chez Embruns un test curieux, conçu apparemment par Alternatives Libérales. Il s'agit de tester si nous sommes des libéraux qui s'ignorent ou pas. Histoire de passer le temps, un test de plus ou de moins sur Internet, j'y suis allé. Et le moins que l'on puisse dire est que la chose est édifiante.

 

Le test se présente d'emblée comme un étalon de notre vision du libéralisme, vite assimilé à notre vision de la liberté d'une façon générale, économie, politique, et  domaine social y étant tous abordés. Le décor est planté (et il y a de jolies fleurs violettes sur la bannière en haut pour montrer qu'on est chez des gentils qui aiment la liberté).

 

Dès la première question le sourcil se fronce. En effet dans les réponses possibles on ne trouve que 3 possibilités : Tout à fait d'accord, plutôt d'accord, pas d'accord. Pas de "plutôt pas d'accord" à l'horizon. De fait donc, 2 réponses sur 3 possibles vont dans le sens d'un accord avec le libéralisme, et une seule dans le sens contraire. Celle-ci étant d'ailleurs une formulation définitive, elle pousse plutôt à ne pas la choisir (les gens sensés savent que sur ces questions "c'est plus compliqué que ça" et ne répondent à mon avis pas souvent d'une façon définitive sur ces points). Premier biais donc.

 

Enfin, les questions sont formulées d'une façon non neutre, incitant par leurs énoncés à choisir plutôt des réponses allant dans le sens du libéralisme que le contraire. Elles sont toutes exprimées dans le même sens, opinion libérale mise en avant et à partir de laquelle il faut se positionner, et cette formulation est toujours présentée de façon positive. Toute personne qui a un jour construit un test vous dira que pour obtenir des résultats sérieux, il est nécessaire que les réponses fournies n'aillent pas toutes remplir la colonne du même résultat, sans quoi l'attitude du testé est faussée. D'autre part, il est évident que l'enfilement de ces énoncés positifs influence les réponses en créant un halo positif autour des opinions lues par le testé.

 

Bref, ce test  remplit les conditions nécessaires pour être qualifié de manipulation. La chose est encore plus nette lorsque l’on lit les conclusions du test. Pour ma part j’ai obtenu un commentaire disant : « Vous êtes assez libéral mais pas complètement […] Libérez-vous ! ». D’autres obtiennent : « Attention, vous n’êtes pas un ami de la liberté ! Non seulement vous n’êtes pas libéral, mais vous êtes même, par bien des aspects, franchement anti- libéral. Il s’agit de remonter la pente camarade ! ». Les meilleurs eux sont encensés : « Vous êtes un libéral accompli ! ! ! On vous envie cet excellent score, qui reflète une très bonne adéquation à l’idéal de la Liberté. » (Vous aurez noté de vous-même le L majuscule à Liberté). En clair, libéralisme étant associé sans autre commentaire à liberté, le libéralisme c’est bien, le contraire c’est mal, convertissez-vous !

 

Le plus étonnant c’est qu’au final ce test par sa démarche contredit son objectif. Car qu’est-ce qu’un manipulateur sinon quelqu’un qui cherche à imposer ses opinions de façon sournoise ? Ce que ce test démontre ici c’est que la démarche de ses concepteurs n’est pas de favoriser la liberté, valeur dont ils se drapent superficiellement et qui ne leur sert que de faire valoir, mais bien de favoriser leurs intérêts personnels par des méthodes proches de l’embrigadement intellectuel. Tout le contraire de ce que la liberté suppose réellement.

10/06/2008

Une ligne, hum, de plus au palmarès du cyclisme

d8e025d68adf92f16e32e95082c85f1b.jpgOn apprend aujourd'hui (vous peut-être avant mais moi aujourd'hui) qu'un coureur cycliste, oui vous avez bien lu un coureur cycliste, aurait eu un contrôle anti-dopage positif ! Alors là je me gratte les yeux, je les ferme, je les ouvre, je les ferme, je les gratte, je les ouvre : quoi dites-moi pas que c'est pas vrai ! Pas un cycliste quand même ! Et ben si figurez-vous. J'étais comme vous, comme deux ronds de flan en lisant ça. Bon sang. Un cycliste.
 
Pourtant l'an dernier je me souviens bien, les organisateurs du Tour de France là, et puis aussi l'UCI, même s'ils étaient fâchés l'un contre l'autre, tenaient des discours qui devaient forcément impressionner les seringues et faire trembler les pipettes : "Nous nous battrons pour un Tour propre" qu'ils disaient chez ASO (les organisateurs du Tour). Purée, déjà moi j'étais surpris qu'on puisse mettre ça en doute AVANT qu'ils ne prennent le micro, mais après pensez donc ! 
 
Quoi? Ils l'avaient dit aussi avant le Tour et ses déboires ? Quoi, ils l'avaient dit aussi l'année d'avant ?? Quoi, il l'avaient dit aussi l'année encore d'avant ??? Hin, ça fait depuis 10 ans qu'ils le disent chaque année ???? Waouh mais alors donc cette année là le cyclisme il va vraiment être plus blanc que blanc !!
 
Alors qu'en fait non. Ou plutôt si, mais ils n'avaient pas songés que ce serait le nez de Tom Boonen qui s'ornerait de cette couleur d'innocence pour en faire la démonstration.
 
C'est balot quand même. C'est balot.
 
Mais heureusement les professionnels du cyclisme réagissent, et là on sent que çavaplusdurer. Dans un article édifiant on lit en effet cette réaction du manager de l'équipe Cofidis, un certain Eric Boyer :
 
"C'est un sportif de haut niveau, un jeune confronté à des tentations. C'est d'abord un problème de santé avant d'être un problème de sport. Il aurait dû faire le nécessaire pour être aidé, pour être encadré. Dans le sport et notamment dans le cyclisme, il y a la possibilité de se confier à un spécialiste, à un psychologue. Un sportif de haut niveau peut aussi être en proie au mal-être. A 25, 27 ans, on est vulnérable. Les choses sont complexes compte tenu de son statut et de sa notoriété. La situation dans laquelle il se retrouve rejaillit sur le sport qu'il pratique. Dans l'immédiat, il serait souhaitable qu'il prenne du recul"
 
Comprenez bien braves gens, c'est un sportif, il est mal dans sa peau, vulnérable (voix chevrotante). Oui il subit des tentations, mais souvenez-vous Jésus aussi (levant les yeux aux ciel). Les choses sont complexes vous savez (bon là ça se trouve il est mal renseigné, elle est peut-être très pure), à 25 - 27 ans on n'a pas toute sa tête et on a besoin d'un psychologue.
 
Je sais je sais, j'en rajoute et ce n'est qu'un extrait sorti d'un contexte que j'ignore, mais quand même, certains ont bien du mal à appeler un chat un chat non ? Tant que ça ça ne changera pas...
 
 
(En même temps, moi j'écris ça, pour tout vous dire le cyclisme... Mais j'ai tellement de mal avec la malhonnêteté intellectuelle et le cyclisme en est un exemple tellement atterrant que je peux pas me retenir... bon et promis bientôt je vais essayer de réécrire un truc qui en vaille un peu la peine ici. Promis...) 
 
 

10/09/2007

Pour arrêter Freetelecom, contactez la DGCCRF

Ce n'est pas encore tout à fait aujourd'hui que ce blog reprend son activité normale, mais enfin puisque je vous ai déjà entretenu sur ces pages de mon aventures rocambolesque avec la facétieuse entreprise Freetelecom, j'ai jugé bon de vous faire savoir que ladite aventure était sur le point de se clore. Grâceà la DGCCRF.
 
En effet, après des mois d'une action en recouvrement entreprise par Free auprès de la société suédoise Intrum Justitia, dont l'éthique n'a d'égal que l'honnêteté freeène, j'ai fini par contacter la DGCCRF pour l'informer en particulier du prélèvement illégal effectué par Free au mois de décembre dernier sur mon compte. Chose amusante, la DGCCRF s'est rapidement déclarée incompétente pour me répondre, mais m'a signalé qu'elle avait relayé ma réclamation directement auprès de Free. Ce n'est que depuis ce jour que les services de Free se sont enfin décidé à me contacter et à mettre fin à mon calvaire.
 
Mon conseil donc: si vous êtes ou avez été dans la même situation que moi, contactez la DGCCRF. Cela fait peur à Freequi craint qu'elle ne constitue un dossier un peu trop volumineux contre ses services, et cette crainte est largement plus efficace que l'idée de faire proprement le boulot pour lesquels ils sont payés, hypothèse qui n'entre absolument pas dans leurs procédures.
 
Pour agrémenter quelque peu ce conseil amical, voici en exclusivité Moonndiale, le courrier que je leur ai adressé aujourd'hui par mail, répondant à un courrier curieux de leur part me remerciant de leur avoir renvoyé une freebox...que je ne leur ai jamais renvoyée... (la fin est un peu corsée peut-être...)
 
 

MESDAMES, MESSIEURS,

C'est couvert du manteau de la générosité que je vous adresse ce message. Mû par un mouvement intérieur d'altruisme irrépressible, je vous offre ici même, dans mes mains tremblantes d'émotions, le retour d'expérience vécu avec votre société, songeant en moi-même combien la satisfaction de vos clients doit vous laisser tout comptants.

J'ai engagé le dialogue avec Free fin juillet 2006. La discussion fût prompte et efficace puisqu'au bout de 10 minutes votre opérateur avait déjà enregistré mon numéro de carte bancaire (un bon point pour lui), m'assurant simultanément de l'identique promptitude à laquelle je serais, sous un mois, câblé (oui, j'indique la durée prévisionnelle, ce qui rompt quelque peu le suspens concernant "l'identique promptitude", mais enfin, autant vous tenir bien informés non?).

1 mois et demi plus tard, vos services m'informèrent par voie de messagerie electronique que mon câblage était en cours, démarche en laquelle ils se trouvèrent fort avisés. Une ou deux opérations de tuning complémentaires restaient bien à terminer, mais enfin, l'essentiel était fait, et j'allais voir ce que j'allais voir, ça allait booster coco. Las, la semaine suivante (environ hin, je n'ai pas ressorti exactement mon calendrier) il me fallait répondre à 3 menues questions afin de vérifier le bon câblage de ma ligne. Las derechef, j'eu le malheur d'oser leur poser en retour une question. Il fallu bien trois semaines d'échanges de mal-lisants pour parvenir enfin à nous mettre d'accord (il faut dire que votre chaleureux employé avait eu la rigolote idée de répondre systématiquement à contre-temps des messages que je lui envoyais, ce qui ne facilitait guère la clarté de nos échanges amicaux).

Ici se place la première incongruité de mon parcours avec votre société qui était jusque là sans faute (2 mois et demi de démarche, plusieurs coups de téléphone à votre très lucratif 3244, pour un résultat nul, reconnaissez que j'étais sympa (et motivé)). En effet, je reçu le même jour deux messages du préposé aux réponses à côté de la plaque (celui évoqué plus haut, un certain Xavier), l'une me redemandant pour la nième fois de lui fournir les informations qu'il avait déjà en quintuple exemplaire (là, je crois que quintuple est un compte juste), et l'autre m'indiquant qu'il avait tout en main pour faire avancer mon dossier. Détail amusant, ce deuxième message m'est en fait arrivé... en premier.

Ici se place la deuxième incongruité vécu avec vos services (vous aurez bien sûr noté, l'emploi de "deuxième" et non de "seconde", laissant la place à l'espoir d'autres anecdotes qui doivent soulever de franches poilades en vos locaux) : l'envoi de la freebox à mon domicile. Aaaah madame, si vous saviez comme elle aime voyager notre freebox, comme l'air si pur de la banlieue parisienne lui est une vilégiature prospère. Mais vous devez lever le sourcil et vous poser moultes questions à la lecture de cette obscure introduction. Faisons plus simple.

J'habite une gaillarde bourgade de banlieue, sise dans le 9-5. Vos services, facétieux comme tout et ayant bien noté mon adresse (qu'ils avaient récupéré le même jour qu'ils avaient noté mon numéro de carte bancaire, la précision avec laquelle cette dernière opération avait été réalisée augurant alors d'une livraison fissa, freebox déposée sous mon oreiller), eurent la joyeuse idée de l'envoyer d'abord faire un tour dans le 9-2, à Gennevilliers. Je fus informé, après un nouvel appel à votre très cher 3244, qu'il y avait effectivement erreur, mais que celle-ci serait corrigée en moins de temps qu'il n'en faut pour que le sang fasse un quart de tour dans le cerveau d'un directeur de Free. Rassuré j'attendais donc le deuxième envoi (oui, deuxième, là aussi).

Cette fois-ci, la Freebox qui m'était désignée, fut envoyée à Créteil, dans le 9-4. Voilà un département qui certe vaut le détour de par son fleurissement, et un effort doit être remarqué comparé au premier envoi, puisque qu'après le 2 qui suit le 9 dans 92, vos services avait franchi deux étapes d'un coup, en pensant au 4 qui suit le 9 dans 94. Je gageais que le 5 qui suit le 9 dans 95 n'allait pas tarder à germer dans leur cervelles, et que bientôt j'aurai en main la précieuse boi-boîte qui me permettrait de me connecter au ouaibe. Mais enfin, cette étape, il restait bien à la franchir.

Ce que le troisième envoi ne parvint jamais à réaliser, la Freebox étant renvoyée à Gennevilliers, dans le 9-2, ayant probablement trouvé que l'herbe était plus fraîche là-bas. J'ai alors appelé à nouveau le 3244, et ai eu la chance de vivre une nouvelle expérience quantitative chez vous grâce au préposé au réponses débiles qui me suggéra d'aller moi-même la chercher à la poste de Gennevilliers. A quel bureau de poste, je n'en savais rien, et lui non plus, mais enfin, l'idée que c'était au client de se déplacer pour pallier à votre incompétence avait du piquant, ce que je ne me privai pas de lui faire remarquer.

Ici se place la troisième incongruité de ma relation désormais fusionnelle avec Freetelecom, l'entreprise qui en pince pour votre argent, et qui quand vous êtes dans la panade est vraiment toute comptante. Début décembre 2006, j'ai en effet visualisé avec mes petits yeux affutés un prélèvement de la société Free, pour un service Free haut débit, d'un montant de 30 euros (enfin 29 virgule machin, 30 quoi). Je compris alors quelle était la sélection effectuée par vos services dans les informations que leur clients putatifs tentaient de leur faire parvenir: les adresses postales bof, les informations de connection itou, mais les comptes bancaires aaaaah !

Bien évidemment, j'accourrai alors chez mon banquier pour lui signaler l'anomalie, et lui demander de faire opposition aux démarches de prélèvement amicales entamées par vos honnêtes services (je vous soupçonne de vous recruter entre vous sur ce critère de vertu d'ailleurs).

Mais, bien sûr aussi, outrée que l'on ose entraver ses démarches crapuleuses, votre société entreprit alors d'entamer une action en recouvrement via la société Intrum Justitia (au moins aussi célèbre que Free pour ses pratiques hautement vertueuse). S'ensuivirent 8 longs mois à recevoir des courriers tous plus stressants et désagréables les uns que les autres, dont j'imagine aisément combien la simple idée de leur émission a dû vous ravir, ceux-ci devant probablement faire l'objet d'un courrier interne chez vous du type "Top ten des clients qu'on pourrit le mieux et auprès desquels on ne s'excusera jamais, c'est génial !".

Il fallu tout de même que j'alerte la DGCCRF pour qu'enfin, quelqu'un chez vous prenne en compte mes réclamations et fasse cesser tout l'insupportable cirque que vous aviez si soigneusement mis en place. Suite à quioi je reçu deux messages de votre société, l'un pour me demander de vous renvoyer la Freebox que je n'avais jamais reçue (elle est peut-être resté à Gennevilliers), l'autre, reçu ce jour, pour m'indiquer que je vous avais bien renvoyé la Freebox que je n'avais jamais reçu. Je vous sais gré, au moins, de me faire rire.

Voilà où nous en sommes aujoud'hui donc. Vos services m'ont indiqué dans un courrier d'il y a près d'un mois, qu'un remboursement des 30€ injustement prélevés début décembre 2006 me serait fait sous un délai de 3 semaines (c'est que vous êtes soudainement devenus très courtois après ma démarche auprès de la DGCCRF). Evidemment, rattrapés que vous devez être par votre souci du client et votre sens élevé de l'honnêteté, ce remboursement ne m'est pas parvenu. Mais connaissant la générosité sans borne avec laquelle vous traitez les gens, je ne doute pas une seconde (non pas deuxième ce coup-ci) qu'il arrivera un jour. D'ailleurs, je dispose désormais de quelques contacts qui me permettront sans doute de vous aider dans cette démarche de rectification. Ceci peut prendre du temps, selon mon envie, ou pas. Nous verrons bien.

Mais sachez d'ores et déjà, même si oui, je vous entends derrière là, qui rigolez comme des bossus aux désagréments durables que vous parvenez à générer pour des gens qui ne vous ont rien demandé d'autre que de faire votre boulot, sachez donc, que je vous ferai toute la publicité que vous méritez, sans relâche, et ce certainement pendant des années. Je dirai combien tout est mis en oeuvre chez vous pour que tout service autre que celui des inscription soit injoignable (j'ai pourtant vraiment tout essayé dans ce domaine, au fait, vous savez que votre numéro de téléphone pour les réclamations sur facturation est systématiquement injoignable? mais oui vous le savez, vous avez vous-mêmes mis en place les procédures qui le rendent injoignable).

Je n'attends pas de réponse de votre part, ou pour être plus précis, si j'en attends, mais je sais quel espoir il me faut mettre dans cette attente. Mais je souhaitais tout de même une bonne fois pour toute que ce message récapitulatif vous parvienne. J'imagine possible que vos adresses ne fonctionnent pas à nouveau, tant vos talents technologiques (sans doute le seul truc qu'on ne peut vous dénier) sont mis chez vous au service des pires comportements professionnels et humains. Mais au moins n'est-ce pas, aurai-je essayé.

Salutations"

 

Je ne vous avais pas dit que la gestion du stress pouvait se faire en laissant vivre un peu sa colère ? (et encore, j'ai hésité pour une fois à rajouter des tags à ce billet...)

26/12/2006

Chez Free le service client passe après la facture, bien après.

Je vous ai récemment fait part des quelques difficultés que je rencontre avec Freetelecom pour obtenir un accès à Internet. Depuis maintenant 5 mois.

 

Un mois et demi fut nécessaire à la création de ma ligne téléphonique, et trois et demi donc, pour, euh… pour ne pas parvenir à m’envoyer les éléments me permettant de me connecter. Un mois d’abord pour vérifier que ma ligne téléphonique avait effectivement été créée. Un autre mois, de puissante méditation, pour décider de m’envoyer leur célèbre Freebox, et un mois et demi, pour… et bien pour ne pas me l’envoyer.

 

Enfin je suis un peu dur, parce qu’en fait ils ont essayé. Et ils l’ont expédiée à trois reprises à trois adresses erronées. Récemment, un de leur zélé employé de leur non moins zélé service client (parfois, ils savent vous réorienter vers leur site Internet qui, disent-ils nous permettrait de résoudre notre problème, parce que eux, non, là ils ne voient pas), m’a indiqué qu’il pensait qu’elle était à Villeneuve-la-Garenne, et qu’elle n’attendait que moi. Il n’eût pas l’idée de m’expliquer pourquoi c’était à moi d’aller à la Freebox et pourquoi elle ne voulait pas venir à moi, ni d’ailleurs de me préciser à quel bureau de poste je devais aller la chercher, mais enfin il était formel : elle m’attendait.

 

Je lui fis part de ma gêne à interrompre la belle épopée qu’avait entamé le petit appareil à travers l’Ile de France, lui suggéra d’agrandir son champs de visite à d’autres départements, et conclus en indiquant qu’il était de toute façon hors de question que j’engage le moindre frais de déplacement pour pallier à leur incompétence.

 

Mais le meilleur était à venir, puisque ledit zélé opérateur m’indiqua que si ma (?) Freebox n’était pas encore arrivée chez moi, ma facture, elle, était en revanche bien émise, et que mon premier prélèvement avait déjà eut lieu. Aààààà la bonne heure. Il y a donc des services qui savent travailler chez Free. C’est que je commençais à douter moi. Mais non, il y a chez eux quelqu’un qui dégaine les factures plus vite que l’ombre des Freebox.

 

En cette période de noël, je leur offrirai bien quelque ustensile pour rehausser leur image .

27/07/2006

Minables

Le Tour de France est à peine terminé que son vainqueur est mis sur la selette, par les résultats d'un test antidopage, effectué au soir de la 17ème étape (celle de Morzine où il a réalisé une échappée stupéfiante), qui l'a reconnu positif à la testostérone.

 

medium_Floyd_lent_bis.jpgFranchement, je sais bien que ça fait commentaire bas du ventre, mais voir Landis caracoler 130 kilomètres tout seul alors que la veille il s'effondrait, c'était un brin suspect. Ce qui est surprenant toutefois, c'est qu'il se soit fait choper avec un truc tout vieux que je croyais encore n'avoir jamais été réservé qu'aux gymnastes et nageuses chinoises et d'allemagne de l'est. Il a vraiment fallu qu'il soit très vexé la veille pour faire un choix aussi con.

 

Maintenant, ce qui va être difficile à avaler, ce sera le résultat de la seconde expertise, que ne va pas manquer de demander le tricheur coureur, et qui donnera probalement un résultat vierge. On ne va quand même pas salir l'image du Tour en répudiant le vainqueur pour dopage. Surtout pour Jean-Marie Leblanc, ça ferait tâche pour son dernier Tour, alors qu'il n'a cessé ces dernières années de lancer des campagnes de comm pour convaincre tout le monde que si si, j'vous jure, cette année ils n'ont que de la Cristaline dans leurs besaces.

 

Et vous aller voir l'an prochain on aura droit à la même mascarade quelques jours avant le départ. Quelle bande de nuls.

 

Add 28/07: et si vous souhaitez lire plus qu'un simple beuglement, vous pouvez voir chez versac.

30/06/2006

C'est reparti pour un Tour !

J'alimente un peu ma rubrique "humeur" par ce billet au sujet du Tour de France qui devrait bientôt démarrer, dans la presque indifférence générale, comme chaque année où il entre en concurrence avec la Coupe du monde de football.

 

Je n'ai rien de particulier contre le sport cycliste, tant qu'il s'agit de sport, mais pourtant ce n'est pas moi qui irai râler contre cet état de fait, tant cette année comme les précédentes, on se prépare un nouveau spectacle de fantoches où tout le beau monde du cyclisme va surtout faire attention à laisser ses oeillères bien rabattues sur les yeux pour ne pas voir avec réalisme les ravages que continue de faire le dopage dans le joli peloton bigarré.

 

J'entends d'ici les cris des défenseurs des champions de la pédale, qui me diront que des décisions courageuses viennent tout juste d'être prises pour exclure du Tour les noms des seuls coureurs que l'on pouvait envisager comme de sérieux prétendants à la première marche du podium. Mince alors ! Le Tour ne sera plus qu'un débat d'inconnus, mais on rate l'occasion de trouver un remplaçant pas trop ridicule au grand champion qu'était Armstrong. C'est rageant.

 

Oui mais voilà, pour les lecteurs qui auraient l'idée d'aller au bout de l'article relevé plus haut, ils découvriront que le ménage n'est pas franchement total avant le Tour de cette année. Il semble en effet qu'une des équipes les plus actives dans l'animation des débats sportifs cyclistes actuels soit en mesure de passer entre les mailles du filet, et ce pour des raisons... hum. Voyez plutôt :

 

"Pour Astana, a déclaré le directeur du Tour, c'est plus complexe parce que tellement de coureurs apparaissent dans le document que ça ressemble à un système de dopage d'équipe. Nous regrettons que le document (le rapport d'instruction sur le réseau présumé de dopage sanguin) ne nous soit pas parvenu 24 heures plus tôt, avant la décision du TAS (Tribunal arbitral du sport)".

Le TAS a rejeté jeudi la récusation de l'équipe Astana, dont le leader est le Kazakh Alexandre Vinokourov, en se basant sur l'absence d'éléments officiels."

 

En gros, les organisateurs étaient tellement embêtés de devoir virer toute une équipe du Tour d'un coup, rappelant ainsi quelques anciens mauvais moments, qu'ils ont été bien contents que les "éléments officiels" du dossier arrivent avec un peu de retard, et de trouver ainsi, avec la sympathique participation du TAS, un alibi, pourtant particulièrement minable, pour ne pas prendre la seule vraie décision qui s'imposait. On va me trouver un peu vulgaire, mais dites les gars, c'est la selle qui vous les écrase ou quoi ?

 

Si j'évoque ce sujet, qui n'améliore pas franchement la qualité des publications sur mon blog et fait malheureusement partie des maronniers sportifs, c'est qu'il y a quelques années, j'ai eu confirmation par un coureur catégorie "espoirs" que les rumeurs et soupçons de dopage qui existaient déjà sur le sport cycliste étaient loin d'être injustifiés. Il faisait partie d'une équipe de jeunes (moins de 18 ans) auxquels on promettait monts et merveilles et qui envisageaient de signer chacun un contrat professionnel dans un futur assez proche.

 

Il m'expliqua que le dopage était quelque chose de parfaitement connu et accepté parmi les coureurs professionnels, et que quasiment la totalité des participants au Tour de France avaient recours à la seringue. Pire même, pour arriver à ce stade, tout amateurs que lui est ses camarades fussent à l'époque, il leur fallait eux aussi passer par la case des euphorisants musculaires. Si si. Bon pour dire toute la vérité, ils ne se voyaient pas tous proposer ce régime à base de vitamines surchargées, mais que cela figure déjà dans les pratiques au niveau amateur me paraît être une preuve évidente de l'état de pourriture avancée du fruit.

 

Ce qui était très intéressant, c'était les explications du phénomène que me donna cet ancien collègue. Le jeune âge, les flashs qui commencent déjà à crépiter, les hôtels luxueux, les revenus qui grimpent et qui annoncent une vie façon Jet-Set, la gloire sportive, etc. Dans son discours c'était très clair: l'attraction exercée par tout cela est bien trop forte pour être rejettée par ces jeunes à peine sorti de l'adolescence. Or pour y goûter et être en haut de l'affiche, le dopage reste la solution la plus simple. Tout le monde ou presque dans le cyclisme professionnel y a recours, ce qui efface la honte de l'acte malhonnête (le fameux "pourquoi pas moi?"). Et une fois qu'on a commencé...

 

Je me souviens d'ailleurs d'une interview donnée par Jalabert l'année de la fameuse affaire Festina. Il avait dit en substance: "Mais vous avez vu les côtes qu'on s'avale, les distances qu'on parcourre, la durée de l'épreuve ? Evidemment qu'on prend des produits, évidemment qu'on prend des vitamines !" J'avais été stupéfait d'entendre ceci qui résonnait très clairement pour moi comme un aveu, et de constater que quasiment nulle part ces propos n'avaient été cités. Il avait juste parlé de vitamines me dira-t-on ? J'en avais parlé à ce collègue qui m'avait dit avoir été ulcéré des différentes sorties de Jalabert cette année-là. Car dans un revirement il s'était pris à fustiger les coureurs impliqués dans l'affaire qui secouait le Tour. Et mon camarade de me dire: "Que Jalabert dise un truc comme ça, je peux te dire que parmi les coureurs ça fait rire jaune. Tout le monde sait qu'il est un des plus dopés."

 

Ce qui est le plus regrettable, c'est que ceux qui souffrent le plus de cette situation, au final ce sont surtout les coureurs, certains d'entre eux en tout cas, dont la santé ne se remet pas de ces traitements de boeufs. C'est d'ailleurs la mort d'un de ses camarades (qui n'était donc pas encore professionnel), des suites de dopage, qui a fait arrêté mon collègue l'exercice de son sport favori. On comprend que voir mourrir son pote à 16 ou 17 ans à cause d'une surdose de drogue administrée comme si c'était du petit lait, ça fasse réfléchir. Mais tant que ce milieu sera tenu par des lâches, rien ne changera, et la boucle continuera d'être, aussi vite, bouclée.

 

Add lundi 3 juillet. Finalement, l'équipe Astana a également été privé de Tour. C'est une bonne chose. Pour répondre au commentaire de Denys ci-dessous, je reste pour ma part très prudent quant-aux progrès accompli jusqu'ici en matière de lutte contre le dopage. Les précédentes années avaient également été marquées par quelques péripéties comme celle connue cette année. Pourtant, le ver continue d'exister. C'est toute une logique de la gagne coûte que coûte qui doit être réformée. Cela va prendre du temps.

16/03/2006

La FIFA enfin décidée ?

Je découvre ce soir un article indiquant que la FIFA serait enfin prête à prendre des mesures fortes pour lutter contre le racisme dans les stades. Parmi l'arsenal envisagé les clubs pourraient se voir infliger:

 

"Matchs de suspension, déduction de 3 points [au classement du championnat] pour une première condamnation, 6 pour une récidive, et la relégation si les incidents se poursuivent - ou alors la disqualification de l'équipe."

 

Et les fédérations  nationales seraient obligées d'inclure ces mesures dans leurs règlements.

 

Pas mal. Espérons que cette intention soit bien suivie dans les faits.

28/02/2006

Football et amendes singées

Flash info: petit ajout en bas de note.

 

Une dépêche AFP nous apprend ce soir que le club de Saragosse a été puni d'une amende de 9000 euros suite aux cris racistes adressés en particulier au Camerounais Samuel Eto'o lors du match qui a opposé son club, le FC Barcelone, à Saragosse samedi dernier (et lors duquel ledit Eto'o a été à l'origine du deuxième but d'une victoire probante). 9000 euros. Même pas un pichenette. Ce montant est à ce point ridicule qu'on se demanderait même si ce n'est pas un clin d'oeil fait au club pour les féliciter.

 

Je trouve cette décision inadmissible, odieuse, insultante pour le joueur, pour son équipe, mais aussi pour tous ceux qui aimeraient croire encore que le monde du football n'est pas en train de sombrer dans le racisme ordinaire. Qu'on se rappelle bien en 2004 des propos du sélectionneur espagnol qui avait traité Thierry Henry de "nègre de merde", qu'on se rappelle bien des cris de singes qui accompagnent trop souvent les joueurs de couleur sur les terrains espagnols, qu'on se rappelle bien des saluts fascistes de Di Canio, des banderoles nazis dans les stades italiens, et la petitesse des réactions qui les avaient suivis.

 

Je ne cite ici que les affaires qui m'ont le plus marqué, le hooliganisme anglais n'est guère plus défendable, et nous connaissons aussi en France des dérives. Mais la pente suivie ne porte guère à l'optimisme. Et si les instances officielles du foot elles-mêmes agissent comme s'il ne s'agissait là que de banales affaires, il est bien évident qu'aucune amélioration n'est à espérer. Pour ma part, j'estime que si un sport aussi populaire à travers le monde ne sait pas montrer une attitude plus responsable et plus ferme envers les dérives racistes et antisémites dans ses stades, il se rend hautement coupable. Nous pouvons tous sortir notre carton rouge ce soir.

 

Ajout du lendemain: une idée me vient qui pourrait à mon avis tout à fait améliorer l'esprit du foot, tant des joueurs que des supporters: s'inspirer un peu de l'ultimate frisbee. Petit extrait des règles officielle du jeu pour vous donner une idée de son esprit (lien vers les règles intégrales ici, en anglais):

 

"Spirit of the Game -- Ultimate stresses sportsmanship and fair play. Competitive play is encouraged, but never at the expense of respect between players, adherence to the rules, and the basic joy of play."

 

Un truc très intéressant et motivant dans l'ultimate frisbee c'est que la place donnée au fairplay est loin d'être ténue. A chaque championnat une coupe du fairplay est donnée à l'équipe dont le comportement a été jugé le plus en accord avec l'esprit du jeu. Et cette coupe a un très grand prestige. Même si l'équipe qui la gagne est la dernière de la compétition elle est très respectée du seul fait d'avoir cette coupe.

 

La FIFA pourrait tout à fait envisager d'encourager le fairplay sur le terrain et en dehors par la remise d'une coupe de ce genre, en accompagnant cette nouvelle démarche d'une campagne de communication efficace. C'est bête comme chou, il faut donner aux gens le sentiment qu'ils se grandissent, qu'ils gagnent en prestige, en agissant par fairplay. Tant qu'ils ne voient pas de gain dans une modification de leur comportement, il y a peu à espérer. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Evidemment je ne me fais aucune illusion sur la probabilité qu'une telle démarche soit adoptée. Et pourtant je suis convaincu qu'elle pourrait remporter un franc succès.

04/01/2006

Les fi laids italiens

Il semblerait que l'esprit de noël (à moins que ce ne soit les anges) soit tombé sur le footballeur Paolo Di Canio, qui annonce aujourd'hui, au terme d'une polémique qui est restée à mon goût anormalement modérée au vu des actes en cause, qu'il renonce au salut fasciste - en tout cas en match - dans l'intérêt de son club, La Lazzio de Rome. En lisant ça je me suis dis que vraiment, c'est beau la loyauté d'un joueur pour son club.

 

Blague à part, je reste pour ma part ulcéré de la lenteur voire de l'inanité des différentes fédérations de football, qu'il sagisse de la fédération italienne, ou des instances internationales, car l'affaire Di Canio ne date pas d'hier, et la sanction qui lui a été infligée est plus que dérisoire (il avait déjà été condamnée en mars 2005 et avait écopé d'une amende de 10000 euros). Il serait également intéressant de se demander si ce type de comportement doit plus soulever l'inquiétude d'un éventuel retour latent du fascisme en Italie (c'est un peu ce que suggère l'article du CI relevé en lien plus haut), ou si c'est plutôt le milieu du football qui est à pointer du doigt, avec ses violences de plus en plus fréquentes, et ce à tous les niveaux de pratique.

 

Mais ce qui reste incroyable, c'est le caractère banal, voire anodin qui fut donné un temps à cette affaire, où Berlusconi lui-même semblait attendri lorsqu'il déclarait récemment que Di Canio était "un bon bougre". Bigre...

16/11/2005

Encore en rade

Hum, aujourd'hui nous avons eu droit au troisième blocage de blogspirit en quelques semaines. Il y en avait eu un vendredi dernier, pour installation technique, mais aujourd'hui, pas encore d'explication sur l'arrêt qui a eu lieu durant quelques heures cet après-midi.

 

François m'indiquait récemment dans un mail que Blogspirit lui semblait être une des meilleures plate-forme gratuite pour les blogs. Je suis assez d'accord. Mais il ne faudrait pas que ces blocages se répètent trop tout de même. Du coup alors que je comptais rédiger un billet dans la poursuite du précédent, je ne suis pas sûr du tout d'en trouver le temps avant ce soir. Je suis frustré. :o(