28/11/2005
J'ai viré dingo
Non non j'ai pas viré le pote à Mickey de Disneyland, non j'ai viré dingo, moi je veux dire, je suis devenu malade du dessus du cou, accidenté des cellules grises, dérangé du spongieux. Bon j'vous esspique:
La semaine dernière j'étais en déplacement professionnel dans le sud ouest entre Bordeaux et Angoulême. J'avais pris une voiture de location pour effectuer mes trajets hôtel-agence ainsi que pour faire la liaison entre les deux villes. Et à Angoulême, vendredi matin, surprise, plus de voiture! La veille j'avais pas mal tourné en rond dans le centre ville pour trouver une place de parking parce que l'hôtel n'en a pas. J'ai tourné, tourné, et j'ai fini par me garer dans une rue, en contrebas donc. Et le matin en y retournant, plus de voiture, redonc.
Ma première réaction fut de me dire: "merde, j'aurais dû noter l'adresse exacte de l'endroit où je me suis garé". Oui je fonctionne toujours comme ça, je ne note pas l'adresse mais je repère les lieux visuellement, et en général ça me suffit. Mais là, comme j'avais pas pris l'adresse et que c'était la première fois que je venais à Angoulême, ben j'ai commencé à me dire que c'était moi qui ne me souvenais plus de l'endroit où je m'étais garé. Finaud quoi. Alors je commence, avec mes bagages et un sympathique mal de dos, à tourner dans les rues adjacentes pour vérifier si la voiture ne s'est pas déplacée toute seule pour me faire une blague. Au bout de quelques minutes je m'agace, surtout avec mes bagages qui me fatiguent, et puis je décide que bon, ça va bien, je vais reposer mes bagages à l'hôtel et continuer à chercher. Je redescends de l'hôtel vers l'endroit supposé où je me suis garé, et je m'aventure un peu plus loin que précédemment pour vraiment bien vérifier.
Mais rien à faire, pas de voiture. Super. Bon alors coup de téléphone au directeur de l'agence: "oui bonjour, je vais être en retard car ma voiture de location a été volée. - Ah mince. Bon je viens vous chercher, et on ira au commissariat faire le dépôt de plainte ensemble. -Bon à tout de suite". Entre le commissariat qui n'a pas les papiers nécessaires, l'agence, re le commissariat, l'attente et tout, ma matinée est entièrement bouffée. Mais enfin l'affaire se termine pas trop mal: véhicule volé "ça arrive souvent" me dit le sous-brigadier qui enregistre ma plainte avant de me raconter qu'il est quelqu'un hors du commun et qu'il va d'ailleurs bientôt écrire un livre à nul autre pareil pour raconter sa vie (je suis impatient de voir ça à la Fnac). Je me sens donc un peu rassuré et me dis que bon, je me suis pas planté, j'étais bien garé là où je pensais et tout rentre dans l'ordre.
Sauf que depuis la voiture à été retrouvée intacte, porte fermée, sur les remparts de la ville, donc EN HAUT par rapport à l'hôtel. "Hin, quoi?" que je fais à l'agent de police préposé aux appels aux handicapés. "Ben oui votre voiture on l'a retrouvée de l'autre côté du centre ville, sur les remparts, pas très loin remarquez. - Mais c'est impossible je l'ai garé en bas, même qu'il y avait un petit parking en épis sur le côté, où je me suis pas arrêté au premier coup, je suis descendu un peu j'ai vu qu'il y avait quelques places mais comme je voulais pas me garer trop loin je suis remonté vers le parking aux épis, mais comme il était plein finalement je me suis garé encore un peu plus bas. - Ben oui mais là elle est sur les remparts la voiture. - Bon.... ben merci."
Bon, j'ai peut-etre une explication. Vous savez il y a l'histoire de la loi du chaos là en sciences hin. Et puis des trucs où qu'on y comprend pas tout, comme l'autre fois où mon pote (qui est vachement calé en sciences, je fais quand même attention à mes sources) m'a expliquer qu'en théorie il est possible qu'on joue au passe-muraille sans se cogner parce que les atomes ils peuvent ne pas vouloir se rencontrer, surtout si ils peuvent pas se blairer (le problème donc me suis-je alors dit, c'est que les atomes humains et les atomes muraux ils s'aiment bien). Et puis je me souviens aussi du film JFK, quand Kevin explique à l'assistance médusée qu'en physique théorique on peut démontrer qu'un éléphant peut rester suspendu au dessus d'un ravin la queue accrochée à une pâquerette. Alors si le coup du mur et celui de l'éléphant ils sont vrais je me dis qu'il est aussi possible d'imaginer que le sol se déplace, sans nous entraîner avec lui. Du coup, ce qui a pu se passer c'est que durant la nuit, la ville d'Angoulême s'est mise à tourner sur elle-même, autour d'un axe qui passe par mon hôtel, SANS ENTRAINER MA VOITURE DE LOCATION MAIS EN PRENANT TOUT LE RESTE, puis elle a refait un tour un peu plus tard, après qu'elle se soit bien amusée, pour quand même pas que ce soit trop le bordel pour les gens le matin, CETTE FOIS-CI EN PRENANT MA VOITURE AVEC LE RESTE. Du coup ma voiture ne s'est pas retrouvée au même endroit. C'est un peu comme un manège mais avec un moment de flottement où un des canassons ne suit pas le mouvement du reste vous voyez?
J'ai rendez-vous chez le docteur cet après-midi. Je crois que je devine sa prescription...
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24/10/2005
Mon rubik et moi
Quand je suis chez moi, une de mes occupations principales est… de m’occuper les mains. Peut-être est-ce là le signe d’un stress refoulé, mais toujours est-il que j’aime bien avoir quelque chose dans les mains à triturer, à tourner, à lancer, à attraper, etc. Pour satisfaire ce besoin, j’ai deux préférences nettes : mes balles de jonglage (ce que j’adore faire notamment c’est prendre deux balles dans une main et les faire tourner à la façon des boules chinoises (j’ai aussi des boules chinoises, mais je les trouve moins agréables à utiliser parce que trop petites et du coup la sensation du mouvement sur la main est moins chouette), et mon Rubik Cube (j’ai découvert le Rubik beaucoup plus récemment que le jonglage que je pratique déjà depuis plus de 10 ans, on trouve d’ailleurs tout ce qu’il faut pour le résoudre sur Internet). Mais je me lasse de plus en plus de ce dernier parce que maintenant que je sais assez bien comment le résoudre je répète toujours les mêmes choses. En plus il se fait un peu vieux et les faces ne tournent plus très bien.
Mais hier soir, son intérêt à été relancé un court instant quand tite nièce m’a présenté celui qu’elle avait récupéré à la boite de sa maman. Il présentait en effet une originalité puisque chacune de ses faces était agrémentée d’un décor : un mot en arabesque, un pub ou une image. Moi, faisant fi de ces détails, je m’en saisit : une première face, la couronne, les cubes côtés, un petit coup de d’h2dh2d’hdh, puis les coins et moins de deux minutes plus tard je jette nonchalamment l’objet vaincu sur la table, devant tite nièce ébahie.
Mais c’est alors que survient un phénomène étrange. Tite nièce, à peine s’est-elle emparée de l’objet lâche : « ah non il est pas bon ! ». Choqué de tant d’outrecuidance juvénile après ma pourtant brillante démonstration, mon sang ne fait qu’un tour et je réplique du tac o’ tac : « ah si il est bon, il ne peut pas ne pas être bon, puisque toutes les couleurs sont reconstituées. Le Rubik Cube répond à un algorithme mathématique intraitable avec l’imagination des petites filles de 8 ans, donc j’ai bon et c’est tout ». Et toc. Elle, étourdie par mon aplomb et encore sous le choc du coup de l’algorithme (ça vous case un gosse tranquille un truc comme ça), bredouille quand même : « ben si, pourtant moi je l’ai déjà vu avec les mots bien reconstitués ». « Non mais n’insiste pas » m’énervé-je « je te dis que c’est pas possible ». Elle abandonne la partie, mais tout de même intrigué, je me décide à le refaire pour voir si quelque chose change.
Et là chers lecteurs, après avoir résolu le Rubik une deuxième fois, mes certitudes commencent à vaciller, et le doute à me tarauder sans d'ailleurs le moindre égard pour l'homme d’une si grande sensibilité que je suis (oui j’ai à peu près toutes les qualités, sauf peut-être celle qui permet de bricoler correctement. Ne me demandez jamais de venir chez vous-même pour monter un meuble Ikéa en kit, ce serait un désastre, d’ailleurs c’est pas la peine d’insister ce week-end là j’ai déjà quelque chose de prévu) : car il a changé ! Certains mots qui n’étaient pas bien écris la première fois le sont alors, et ceux qui étaient bien écris ne le sont plus. Mais que se passe-t-il ? Mais qu'est-ce qui se passe?
Au début, ne parvenant pas à me résoudre à l’effondrement si brutal et imprévu de mes connaissances rubikiennes, j’élabore une théorie que je lance à tite nièce pour preuve que je ne me trompe pas tout à fait : « en fait on peut alternativement reformer correctement certains mots, mais jamais tous ensembles ». Mais un détail me titille tout de même : l’image de la maison semble toujours correctement reconstituée. Pourquoi bénéficierait-elle d’un tel traitement de faveur ? me demandé-je de plus en plus interloqué. Tite nièce me rétorque que non, parfois elle n’est pas bien dessinée : moi toujours sourd à ses remarques pourtant avisées, je réponds rapidement que non, qu’elle est toujours bien dessinées et que donc y’a un problème quelque part.
Je recommence encore une fois le cube, et en regardant de plus près, je m’aperçois en effet que la maison n’est pas bien dessinée ! Je me suis en fait laissé berner par le dessin central qui est un peu confus et qui peut laisser croire qu’il est toujours dans le bon sens. Mais il ne l’est pas ! Constatant cela je comprends soudain d’où vient mon erreur. Toute l’organisation du Rubik est nécessairement figée… au niveau des couronnes, et seulement pour elles ! Evidemment les centres ne bougent pas par rapport aux autres cubes, mais en revanche ils peuvent tout à fait tourner sur eux-mêmes. Le Rubik sous sa forme classique ne fait pas apparaître cet aspect du jeu puisqu’on ne voit pas la rotation d’un cube de couleur uniforme. Mais avec un dessin le Rubik prend soudain une autre dimension.
Qu’il convient de résoudre pardi ! J’ai perdu la face par péché d’orgueil, il me faut maintenant réparer la chose en trouvant comment reconstitué ce Rubik d’un genre nouveau. Mais cela s’annonce d’emblée assez facile. En fait après avoir bien reconstitué la première face, il suffit de s’attaquer aux cubes centraux des faces latérales du cube (donc pas celle qui est située à l’opposé de la première reconstituée), et de faire tourner les centres un à un. Ensuite il ne reste qu’à tourner correctement le cube central de la face opposée, ce pour quoi la manipulation d’h2dh2d’hdh répétée plusieurs fois s’avère parfaite. Le reste n’est que répétition de la résolution d’un cube classique. Trouvé !
Je repars content, laissant tite nièce dormir, mais tout de même… saleté d’orgueil.
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17/10/2005
Gaston est en couleurs
Petit post rapide pour indiquer que j'ai mis à jour le billet sur mon dessin de Gaston. La version coloriée est donc visible. Malheureusement il reste une ombre, sur le coin en haut à gauche cette fois-ci...
P.S: ah oui et il va y avoir une mise à jour du photoblog ce soir, suite à une ballade sympa dans Paris samedi dernier.
20:05 Publié dans Un peu de tout | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
12/10/2005
Partie de billes
Hier soir, enfin un peu avant 20h00, j’ai fais une partie de billes avec ma petite nièce. Aaaah les billes. Cela faisait bien longtemps que je n’y avais plus joué, et je dois dire que je me suis plutôt pris au jeu. C’était un de mes jeux favoris quand j’étais petit. J’aimais bien passer du temps à les regarder, à observer leurs couleurs, leurs dessins. Il y en avait de toutes les sortes : je me souviens des porces, des hélices, des pépites, des terres (mes préférées), des araignées, des pétroles, des pamplemousses (j’en ai encore un gros calot), enfin plein quoi, et je crois que ça s’est encore développé
On jouait à deux types de jeu : la tiquette, et le trou qui avait ma préférence (il fallait y mettre toutes les billes en jeu pour les remporter). Je me souviens des parties autour des platanes du préau avec les copains. On était vraiment concentrés. Je garde aussi le souvenir d’un jour où j’avais ramené un gros sac de billes que me parents m’avaient offert. J’étais très fier de le montrer aux amis, mais je trouvais que ça m’en faisait presque trop, alors je me suis mis à en donner, de plus en plus, puis par poignées entières. Prenez, j’en ai trop je vous assure ! Tant et si bien que mon sac diminuait à vue d’œil. Tous les amis sont venus me voir en voyant que je distribuais de jolies billes neuves. Comment dire à ceux qui arrivaient, que j’en avais donné aux autres mais qu’ils n’en auraient pas ? Au bout d’un moment j’en avais tellement donné que je trouvai un peu idiot de garder le peu qui me restait. Du coup j’ai tout donné. Tout. J’étais assez triste de cet épisode et rentrai en classe avec le sentiment diffus de m’être fait avoir. Punaise, toutes mes billes y étaient passées !
Mais revenons à la partie d’hier soir. Elle me demande de jouer juste avant de se coucher. Bon ok, mais attention, il n’y aura pas de cadeau hein, on joue aux billes là, c’est du sérieux ! Je pars chercher mon sac de billes (oui je l’ai conservé dans ma chambre (…) et reviens dans la sienne, plus décidé que jamais à remporter la bataille. Les camps se dressent, chacun d’un côté de la chambre, et nous délimitons rapidement le terrain des affrontements.
Moi : Bon à chaque fois qu’une bille dépasse une limite on doit la remettre juste à l’endroit où elle l’a franchit.
Elle : Oui d’accord.
Moi : Chacun prend 1 calot, et sept billes.
Elle (arrangeante et comprenant bien que là il faut suivre mes directives parce que bon, c’est moi le grand) : d’accord.
Moi : et on prend une mini. Je veux dire, parmi les sept billes on prend chacun une mini.
Elle : bon d’accord (brave petite).
Débute la partie. Evidemment nous faisons une tiquette, on ne va pas faire de trou dans le parquet quand même. Je suis extrêmement concentré, d’autant que j’ai sélectionné quelques unes de mes billes que je préférais quand j’étais gamin. Il y a notamment ma schtroumpf et mon calot terre. La défaite n’est donc pas permise. Dans les premiers temps, nous nous observons. Elle tique sa bille toujours très fort, la lançant fréquemment à l’autre bout du champs d’action, et dépassant régulièrement les limites du terrain, ou au contraire tiquant tout doucement faisant à peine bouger sa bille. Je prends tout juste mes marques, et rate un coup en tiquant trop faiblement ma bille qui reste à deux pouces de la sienne. Mince ! Bille perdue !
Nous continuons à nous observer durant quelques parties, et les forces en présence s’équilibre plutôt, jusqu’à je me décide à développer une vraie tactique pour la coincer. Puisqu’elle cherche toujours à être au bord du terrain, je vais moi occuper le centre, la forçant ainsi soit à tenter sa chance d’un peu loin, soit à devoir sans cesse passer devant moi pour atteindre la limite opposée du champ d’action. Je guette l’erreur en oiseau de proie, j’attends qu’elle manque son coup et se retrouve suffisamment près de moi pour la tiquer sans trop de risque. Ma technique donne rapidement ses fruits et je me retrouve vite à la tête d’une escadrille importante. Elle remporte bien encore une ou deux parties, mais progressivement je fais mon chemin, et bientôt je peux brandir les bras au ciel en signe de victoire définitive !
Evidemment nous avons joué pour de faux, je ne vais quand même pas lui piquer ses billes, mais ma fierté d’oncle est intacte, grandie même devant cet éclatant succès. Je bombe le torse, redresse la tête. Je suis un champion. Un modèle. Des oncles comme ça, on en fait plus. Pour faire durer un peu j’accepte qu’on échange quelques billes. Nous regardons chacun avec attention les valeurs que nous avons sous les yeux. Je dois vite reconnaître que dans la masse dont je dispose, il y a pas mal de billes moches. Des hélices cabossées (en plus ça vaut que 2 une hélice), des porces guère plus avenantes. Je n’ai plus que quelques jolies spécimens et l’échange s’annonce donc délicat. Mais nous prenons en fait le parti de faire ça simplement. C’est d’ailleurs elle la première qui décide de me donner une de ses billes : j’en ai plusieurs comme ça alors je m’en moque. Oui mais c’est une très jolie fumée bleue. Je n’en ai pas des comme ça. J’accepte le cadeau avec satisfaction. A mon tour donc de donner quelque chose : tiens un calot pétrole, j’en ai trois identiques, en voilà un pour toi. Puis nous échangeons deux très belles billes, elle me donnant une arc-en-ciel (je n’en ai pas non plus, chouette), contre une crème pépite très bien aussi. Nous refermons nos sacs (c’est le premier qui referme le sien qui a gagné, qui remporte cet épilogue selon vous ? hin ?)
Voilà, un petit bisou de tendresse supérieure sur le front, et dodo pour la jeune fille ébahie par tant de talent et de grandeur réunis dans un seul homme. Je saisis mon sac de billes par sa ficelle, et sors en prince du champ de bataille qui restera à jamais marqué par ces heures de gloire Pikipokiennes.
Aaah, les billes …
12:50 Publié dans Un peu de tout | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
10/10/2005
Gaston
Voilà le résultat de deux ou trois soirs passés à dessiner. Les connaisseurs reconnaîtront le Gaston de la couverture du n°10: Le géant de la Gaffe. Il ne s'agit donc guère que d'une copie (sinon je n'en resterai pas à bloguer par écrit), et qui a plusieurs défauts: le visage est trop applati, la main gauche trop longue et un peu tordue, le col du pull trop court, enfin bref.
Mais comme j'y ai passé du temps je trouve qu'il ne serait pas normal que je ne vous l'impose pas, d'ailleurs il prendra peut-être place dans la photo de mon profil, après tout. Dernière chose, la version coloriée arrivera la semaine prochaine, en fait elle est déjà réalisée mais je n'ai pas de scanner et je dois donc attendre de pouvoir repasser chez un pote pour l'obtenir. Le problème c'est que son scanner est un peu petit et le dessin y tient mal, d'où l'ombre en haut à droite qui vient plus d'une ondulation du papier dans le scanner que d'un mauvais gommage est arrivée. Hem et oui il reste une ombre ...
09:40 Publié dans Un peu de tout | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
12/09/2005
La Normandie, c'est chouette aussi
Petit week end en Normandie très sympathique. Vous en verrez quelques photos dans le photoblog.
Baignades (ben oui quoi, même que l'eau était très bonne), soleil, petite marche. Bref, un repos bien agréable. Et nous avons profité de notre petit passage à Deauville pour chercher une ou deux personnalités. Sur la plage c'est PPDA qui est venu nous rejoindre avec sa smalla (ça prend un ou deux 'l' ce mot?). Mais nous n'avons pas daigné nous retourner pour lui rendre ses regards curieux: c'est que nous tenions à notre incognito. La plus grande "star" que nous ayons vue fut Mark Wahlberg, il y eut un petit flou à un moment lorsque son nom fut crié par la foule, certains pensant que c'était de moi qu'il s'agissait (je suis demain dans Gala je crois, dommage ils ont raté mon meilleur profil ces buses).
Enjoy the pics !
22:25 Publié dans Un peu de tout | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
29/08/2005
Photos de Bretagne
Comme promis ce matin, j'ai ajouté quelques photos de mon week end breton sur mon photoblog. J'ai pas mal galéré pour parvenir à réduire la taille de certaines, mais ça y est elles sont en ligne (que c'est long de charger en connection bas débit ...)
Et comme promis aussi, voici quelques unes de ces photos prises ce week end, différentes de celles mises sur le photoblog pour ne pas faire de doublon.
D'abord la promenade de la côte sauvage, toujours aussi belle.
Puis les pique-niques, comme par exemple là
Et aussi des tentatives photographiques rigolotes comme ici
Ou aussi là (en fait c'est le même endroit, vu dudsus, puis vu dudsous.
Et enfin les villages et petites villes sympatoches comme là
22:40 Publié dans Un peu de tout | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Projets de rentrée
A la rentrée, un peu comme au premier de l'an, on fait des projets.
Certes mes vacances furent courtes, très courtes même, en fait je ne considère même pas que ce furent des vacances tellement ce fut court, mais ces quatres jours, sympathiques même s'ils furent courts, sympathiques grâces aux baignades (je ne comprends toujours pas comment font certains pour ne pas se baigner quand ils voient de l'eau salée devant eux, surtout quand cette eau est belle, d'huile ou agitée, bon d'accord elle est un peu froide en Bretagne, enfin en fait moi je trouve pas trop, mais disons qu'il est généralement admis qu'elle est froide en Bretagne, ça me rappelle que l'an dernier quand je me baignais en mars les gens portaient plus le capel tempetes que le short hawaïen, mais bon je m'égare et cette parenthèse devient un peu trop longue, mais en même temps c'est mon billet, je fais les parenthèses de la longueur que je veux), et aussi à la courte (décidement tout fut court pendant ces quatre jours) rencontre avec Quoique qui, je le révèle ici, ne ressemble pas à la photo en haut à gauche de son blog. Mais donc ces quatres jours (puisque définitivement je ne les appelle plus vacances, vous le sauriez déjà si vous aviez lu la première phrase de ce premier paragraphe - oui je compte pas la première phrase comme un paragraphe, je trouve que ça ferait "cheap" - en entier, mais bon vous êtes excusés c'est vrai qu'elle était un peu longue, surtout la parenthèse, du coup je vais raccourcir un peu celle-ci) se sont situés pile avant la semaine de la rentrée officielle.
Du coup (aaah ça fait du bien de changer de paragraphe - décidemment ce billet s'annonce passionnant vous trouvez pas? plein de contenu et-tout-et-tout) j'ai l'impression de faire la rentrée moi aussi. Et ça me laisse une impression plutôt désagréable. J'aime pas la rentrée. J'ai jamais aimé la rentrée. Cette impression de tourner en rond, de refaire chaque année ce qu'on a déjà fait l'année d'avant. On fait les comptes et qu'est-ce qui a changé depuis l'an dernier? Ben j'ai un an de plus, des cheveux blancs en plus (boutchave c'est quoi ce bordel d'avoir des cheveux blancs à mon age?), un boulot qui m'enquiquine au possible, enfin où je m'ennuie profondément pour être exact (parce que je trouve que dire qu'il m'enquiquine ça donne le sentiment que je fais quelque chose, peut-être même quelque chose d'assez prenant, mais que ce quelque chose me dérange, m'insatisfait, alors que là non, je fais rien, enfin si peu - bon au final le résultat est le même que si j'étais enquiquiné, je me retrouve insatisfait, mais même pour un billet superficiel je tiens à la précision du langage, et si le résultat est le même, le chemin pour arriver à ce résultat diffère, et je tenais à cette précision - me v'la reparti dans une parenthèse interminable, comme quoi, chassez le naturel il revient au galop, même si j'ai jamais été fan d'équitation, d'ailleurs le PMU quand on me montrera que c'est vraiment du sport hin, enfin bon je dis ça, je dis rien), et cette dernière situation (vous avez vu comme je retombe sur mes pattes après une longue parenthèse, c'est parce que pour moi c'est plus facile vu que je l'écris ce billet, je le lis pas, alors que vous qui le lisez - enfin en même temps vous faites ce que vous voulez, je n'oblige personne à rien moi - vous allez en bavez pour tout suivre) comment à sérieusement me courrir sur le haricot.
Du coup, j'ai plus en vie de bloguer qu'autre chose, de discuter de tout et de rien, de naviguer à la dérive (oui ça se dit, en tout cas moi je le dis et ça me suffit). Bref, mon premier projet c'est de ne pas me motiver pour mon boulot, manquerait plus que ça. Je ferai le strict minimum, donc surtout de la présence, participer aux réunions s'ils en fixent (mais je leur fait confiance pour ne pas non plus s'impliquer dans les sujets qu'ils m'ont donné à bosser cet été - euh pardon le sujet, le truc que j'avais pour m'occuper pendant deux mois et qui m'a pris à peu près deux jours de travail réel - non pas que je sois surdoué, c'est juste que ça n'en méritait pas plus), et répondre aux mails si jamais j'en reçois ce qui ne devrait pas trop être le cas. Du coup deuxième projet: chercher du taf ailleurs, et le plus rapidement sera le mieux! Les pistes suivies cet été n'ont rien données, je m'impatiente mais là il est temps de trouver.
Voilà, ce billet prend fin (mais rassurez-vous, je posterai ce soir un autre billet, ne serait-ce que pour vous montrer quelques photos de mon wek end)
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21/08/2005
Barenboïm à Ramallah
Ce soir Arte doit diffuser le concert en direct de Daniel Barenboïm à Rammallah. Quelques mots sur ce concert et sur ce grand chef d'orchestre.
Daniel Barenboïm est le Kapelmeister de Berlin mais aussi (et surtout?) chef d'orchestre de l'excellent Chicago symphonic orchestra. Pour situer un peu le niveau de cet orchestre de Chicago, il suffit de dire qu'en y prenant son poste Barenboïm a pris la succession d'un certain Sir Georg Solti. Pas moins. Georg Solti, pour ceux qui ne connaissent pas ou mal (ce qui reste tout de même un peu mon cas), c'est entre autre le chef qui, donnant sa première représentation de La Traviata (oui oui sa première !), à Covent Garden en 1994, en fait immédiatement une version de référence, se révélant ainsi un très grand chef de l'art dramatique (j'ai également de lui un Cosi Fan Tutte pour lequel je n'ai jamais trouvé de version qui rivalise). Bref Barenboïm est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands musiciens de notre temps.
Et il entama en 1999 un projet audacieux, avec un ami palestinen (Barenboïm, on l'aura ne serait-ce qu'à son nom compris, est juif). Il monte un orchestre de jeunes musiciens israéliens, palestiniens, jordaniens, egyptiens, libanais, ... Ils appelent cet orchestre le West-eastern Divan Orchestra. Et se fixent l'objectif de donner des concerts à travers les pays du moyen-orient, et notamment à Ramallah. Ce concert devait initialement être donné en 2004. Malheureusement il ne pût avoir lieu. Si tout se passe bien, il devrait normalement avoir lieu ce soir donc.
Mais son déroulement ne paraît toutefois pas certain, surtout son bon déroulement. Car l'action de Barenboïm soulève la polémique, et de façon assez forte, ce qui n'étonne guère en ces temps troublés. Un excellent documentaire était diffusé hier soir, toujours sur Arte, intitulé "Nous ne pouvons qu'atténuer la haine". On y voit Barenboïm visiter Ramallah, découvrir la construction du mur qui doit protéger les israéliens des attaques terroristes palestiniennes, et recevoir un prix à la Knesset. Mais Barenboïm n'entend pas se cantonner à son rôle de chef d'orchestre. Son projet avec son jeune orchestre est musical, mais pas seulement. Il entend passer un message, adoucit par la musique et son langage universel qui montre justement qu'avant d'appartenir à certaines fratries, à certaines corporations, à certaines nations, à certains groupes religieux, tous ces éléments qui construisent une part importante de notre identité, nous venons tous de la même souche, cette souche qui fait que juif ou arabe, croyant ou athé, européen ou asiatique, nous pouvons tous comprendre le message de l'art et en particulier de la musique.
Le documentaire est très inttéressant en cela. Il montre les véritables découvertes que font les jeunes participants à l'orchestre de Barenboïm sur ce qu'est l'autre, et la compréhension qui s'installe progressivement entre eux, compréhension qui est d'abord rendue nécessaire par l'orchestre et la musique, et de l'autre côté, les positions inflexibles des gens de la Knesset et de certains extrémistes israéliens (on voit notamment l'un d'entre eux brandir un petit bandeau sur lequel il a écrit: "Musik macht frei" en ayant repris le dessin du portail d'Auschwitz, lors du discours de Barenboïm en acceptation de son prix).
France Télévision faisant souvent des rediffusion d'une chaîne à l'autre de ses documentaires je conseille de guétter le retour de celui-ci, et ce soir de jeter un oeil et une oreille attentifs au concert qui, espérons-le, aura bien lieu, et dans des conditions calmes et sereines.
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30/07/2005
Nouvelles photos
J'ai ajouté dans mon photoblog quelques unes des plus belles photos que j'ai pu prendre lors de mon récent voyage aux Etats-Unis (c'était en mars dernier).
Dans l'ordre on trouvera 3 photos de New York, puis les parcs: Grand Canyon, Monument Valley, Antelope Canyon, Bryce Canyon, Yosémite, et enfin San Francisco.
Il y aura beaucoup plus de photos sur le site de mon voyage qui présentera également mon carnet de voyage. Le site devrait être prêt prochainement, mais pour patienter, allez donc jeter un coup d'oeil à ces quelques clichés, vous y verrez des paysages de rêve... (moi même j'ai encore du mal à en revenir)
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